Ilfaut noter en dernier lieu que certains ont insisté sur le côté néfaste de la religion, source de violence et de conflits entre les hommes, ce qui suggère que non seulement on peut s’en passer, mais qu’il le faut !! Concernant
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Thèsepolitique : la société peut se passer du religieux. En sens inverse, chez les “laïques à la française”, même partisans du compromis et de la paix avec l’Eglise catholique, on veut ignorer ces réflexions sur le rôle social de la religion. Ils se sont au départ, diversement certes, inscrits dans la lignée des philosophes
3. De Dieu est mort » Nietzsche à L'existentialisme est un humanisme » Sartre Selon Nietzsche 1844-1900, la religion fait partie de ces idoles » que les hommes ont fabriquées pour tenter de conjurer leurs angoisses ou pour donner un sens à leur existence. Mais l’homme ne deviendra libre qu’en assumant sa condition d’homme, et en créant lui-même ses propres valeurs. Il écrit dans Aurore Un beau jour, il conquiert soudain sa nouvelle pensée, et le bonheur que suscite une vaste hypothèse personnelle embrassant le monde et l’existence envahit sa conscience avec une telle violence qu’il n’ose pas se croire le créateur d’une telle félicité et qu’il en attribue la cause à son dieu, et même la cause de la cause de cette nouvelle pensée ». La mort de Dieu, annoncée par Zarathoustra Ainsi parlait Zarathoustra est également évoquée dans Le Gai savoir Le plus grand des événements récents – la "mort de Dieu", le fait, autrement dit, que la foi dans le dieu chrétien a été dépouillée de sa plausibilité – commence déjà à jeter ses premières ombres sur l’Europe ». Il ajoute De fait, nous autres philosophes, "libres esprits", apprenant que "l’ancien Dieu est mort", nous nous sentons illuminés comme par une nouvelle aurore ; notre cœur déborde de gratitude, d’étonnement, de pressentiment et d’attente… » Disparaissent en même temps que Dieu les valeurs de la morale véhiculées par la religion ; il est nécessaire, pour comprendre la pensée de Nietzsche, d’établir un lien entre la mort de Dieu et l’émergence du nihilisme. Dieu a toujours été un extraordinaire pourvoyeur de sens », comme le dit encore Alain Renaut ; si Dieu disparaît, ce sens » disparaît en même temps, et il ne reste plus rien » nihil signifie rien » des valeurs et de la morale transmises par la religion. Il n’est donc pas étonnant que les hommes, désorientés, se tournent vers de nouvelles formes de spiritualité. Sartre 1905-1980 défend, dans L’existentialisme est un humanisme 1946, un existentialisme athée », après avoir expliqué pourquoi, selon lui, l’existentialisme chrétien, représenté alors par Gabriel Marcel, n’était pas tenable. Sartre déclare, pour défendre l’existentialisme athée dont il se réclame, que si Dieu n’existe pas », l’homme, lui, existe ; et chez cet homme, l’existence précède l’essence » cela signifie que l’homme existe d’abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu’il se définit après ». À sa naissance, l’homme n’est rien. Il ne deviendra homme qu’en se construisant comme tel Ainsi, il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir ». Ainsi, l’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait ». Mais se faire ou se choisir, c’est également faire et choisir, parce que précisément l’homme est homme, pour tous les autres hommes Choisir ceci ou cela, c’est affirmer en même temps la valeur de ce que nous choisissons, car nous ne pouvons jamais choisir le mal ; ce que nous choisissons, c’est toujours le bien, et rien ne peut être bon pour nous sans l’être pour tous ». Ainsi, explique Sartre, l’homme, lorsqu’il conçoit sa propre morale, la conçoit pour les autres. La morale humaine décrite par Sartre a par conséquent une vocation universelle, à l’instar de la morale religieuse. Il ne s’agit pas, dans l’optique sartrienne, de créer une morale seulement individuelle.
Citationssur L'homme peut-il se passer de religion? : Si je devais définir la religion, je dirais que c'est un bandage que l'homme a inventé pour protéger l'âme blessée par les circonstances. -
01/06/2016 3 01 /06 /juin /2016 2342 Pourquoi un homme Musulman peut épouser une chrétienne ou une juive selon les lois islamiques. Cet article fait suite à l’article ci-dessous que j’ai écrit précédemment sur comment se convertir à l’islam. CONVERSION A L'ISLAM Ci dessous, vous trouverez aussi pourquoi une femme chrétienne peut épouser un Musulman. Un homme musulman peut se marier à une chretienne Le Coran permet-il à un musulman dépouser une non-musulmane? Ce que dit le Coran quant au mariage des hommes. Vous pouvez lire dans le coran sourate 5 verset 5 qu'il permet à un homme musulman d'epouser une non musulmane. Un homme Musulman ne peut pas se marier avec une non croyante, il faut qu'elle soit au minimum issue des gens du livre chrétienne ou juive la sourate Al Maidah el medea ou Al Ma’idah connu aussi en français sous le nom de "sourate de la table" faisant référence au célèbre repas de jésus avec ses apôtres expose les raisons pour lesquels un homme musulman pourra faire un mariage avec une non musulmane du moment qu'elle soit chretienne ou juive. Coran Extrait de la sourate de la table concernant les mariages mixtes. CE QUE DIT LA SOURATE DE LA TABLE AL MAIDAH "Vous sont permises, aujourd'hui, les bonnes nourritures. Vous est permise la nourriture des gens du Livre, et votre propre nourriture leur est permise. Vous sont permises les femmes vertueuses d'entre les croyantes, et les femmes vertueuses d'entre les gens qui ont reçu le Livre avant vous, si vous leur donnez leur Mahr, dot avec contrat de mariage, non en débauchés ni en preneurs d'amantes. Et quiconque abjure la foi, alors vaine devient son action, et il sera dans l'au-delà, du nombre des perdants." Version en arabe de la sourate de Al Ma'ida الْيَوْمَ أُحِلَّ لَكُمُ الطَّيِّبَاتُ وَطَعَامُ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ حِلٌّ لَّكُمْ وَطَعَامُكُمْ حِلُّ لَّهُمْ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الْمُؤْمِنَاتِ وَالْمُحْصَنَاتُ مِنَ الَّذِينَ أُوتُواْ الْكِتَابَ مِن قَبْلِكُمْ إِذَا آتَيْتُمُوهُنَّ أُجُورَهُنَّ مُحْصِنِينَ غَيْرَ مُسَافِحِينَ وَلاَ مُتَّخِذِي أَخْدَانٍ وَمَن يَكْفُرْ بِالإِيمَانِ فَقَدْ حَبِطَ عَمَلُهُ وَهُوَ فِي الآخِرَةِ مِنَ الْخَاسِرِينَ La sourate Al maidah sourate de la table autorise ainsi clairement le mariage d’un homme musulman avec une chrétienne ou une juive. Certaines conditions sont cependant requises notamment de vérifier la réalité que cette femme soit vraiment chrétienne ou juive, qu’elle soit chaste et que le paiement de la dot Mahr soit effectif au moment du mariage. Le coran reconnaissant les femmes chrétiennes et juives comme étant des femmes dont la religion fait partie des religions "du livre" le saint coran, il autorise donc une femme non musulmane de se marier à un musulman sans passer par une conversion à l'islam. Par cette sourate, vous voici ainsi expliqué les raisons qui font qu’un homme musulman peut épouser une femme de religion chrétienne ou juive sans que cela ne soit haram c'est-à-dire contraire au principes fondamentaux de l’islam. Cette liberté n’est par contre pas accordée à une femme musulmane qui elle, doit absolument épouser un homme musulman. J’aborderai l’explication de cette obligation faites au femmes musulmanes dans un prochain article qui se réfère lui aussi à un verset du coran très précis. J’espère avoir été clair dans mes explications car il m’a semblé utile de publier un article traitant du sujet car beaucoup de personnes savent qu’un homme musulman peut épouser une femme juive ou chrétienne mais ne savent pas forçément les raisons religieuses le permettant. De même, beaucoup de musulmans pensent que ce n’est pas possible d'épouser une femme chrétienne ou juive pour un homme musulman. J’espère que cet article faisant référence à un verset du coran leur permettra de trouver, lire et comprendre les raisons de cette permission coranique. A lire aussi MODÈLE DE DÉCLARATION DE RELIGION POUR MARIAGE AU MAROC. ECOUTER ET LIRE LE CORAN. LES 99 NOMS D'ALLAH. Voir Médine en direct 24h/24 Explication des raisons pour lesquelles un homme musulman peut épouser une femme de religion juive ou chrétienne. Sourate du coran autorisant un homme Musulman à épouser une chrétienne ou une juive. Le Coran permet-il à un musulman dépouser une non-musulmane. Dans le cadre d'un mariage mixte Franco Marocain par exemple, une femme chrétienne pourra se marier à un homme musulman sans aucun problème, une simple délclaration de religion suffira.
Lanalyse. Il peut sembler intuitivement évident que la société, comprise comme l’ensemble des individus coexistant naturellement sur un même territoire, n’a pas besoin de l’État, défini comme l’institution visant à réguler les rapports sociaux. En effet,
sowabdourahmane99 sowabdourahmane99 June 2022 1 10 Report Reformule le sujet l'homme peut ils se passer de la religion Please enter comments Please enter your name. Please enter the correct email address. Agree to terms and service You must agree before submitting. Lista de comentários jymmiharri RéponseL'homme pourrait il vivre sans des croyances et sans se persuader qu'il y a des être supereure qui digire le monde et qui, du coup donne des explication à l'homme sur se qu'il ne comprend pas. 0 votes Thanks 2
Ilest possible de ne pas se passer de religion, en effet chaque homme est libre de croire à ce qu’il veut et puisqu’il existe des religions, chaque homme peut croire en une religion. Cependant
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Etdonc, au minimum, on peut dire que le vaccin anti-Covid ne nuit pas à la fertilité chez les hommes, et même qu'en réalité, il donne un tout petit coup de fouet au nombre de spermatozoïdes
Le corrigé sujet 1 Problématique Le que » invite à un plan catalogue, piège à éviter ! Il s'agit d'interroger ce que peut apporter le travail , qui est spontanément associé à un gagne-pain et en même temps à une idée de contrainte soumission au processus vital, nécessité de produire en transformant la nature nos moyens de subsistance, de pénibilité et de dépense d'énergie physique et psychique. C'est l'aspect labeur du travail, que vient compenser la production ou le salaire seulement en partie selon Marx qui ne sont pas en eux-mêmes des gains, dans le sens où cela vient juste compenser ce qui a été perdu au travail temps, force, parfois même son humanité et son âme. Mais peut-on réduire le travail à cela, le travailleur à l' animal laborans » comme le dit Hannah Arendt. Ne peut-il pas y avoir dans le travail une dimension d’œuvre par laquelle l'homme s'affirme comme homme et individu, et par là un véritable gain, par delà ces compensations ? Mais la trouve-t-on dans tout travail ? Quel travailleur est gagnant ? Et qu'est-ce qu'on entend par gain ? On dit que travailler c'est gagner sa vie », mais qu'est-ce qu'une vie gagnée ? Plan possible I. On dit que travailler , c'est gagner sa vie »... A - on doit en effet produire de quoi survivre donc on gagne cela B - en tant qu'activité économique, le travail permet d'avoir sa place dans la société C - devenu une des valeurs centrales de nos sociétés Transition mais le salaire n'est que ce que l'on reçoit en échange de l'effort fourni, c'est la contrepartie ; la transformation de la nature est un résultat, non un gain. La satisfaction de nos besoins n'est que la condition de leur renaissance , soumission au processus vital. II. il n'y a rien à gagner dans le travail, un simple moyen de survivre A - le travail est un effort douloureux imposé par l'aiguillon de la nécessité historique trop nombreux pour se contenter de puiser dans la nature ou rupture de l'harmonie avec la nature chez Rousseau ou même naturelle nature inachevée qui nous condamne à devoir transformer la nature pour répondre à nos besoins. Il est labeur, punition dans la Génèse, contrainte B - le travail est une contrainte, la marque de notre asservissement au processus vital, d'où sa condamnation dans la Grèce antique ; c'est une activité indigne d'un homme libre, c'est pourquoi elle est réservée aux esclaves. C - le travail comme labeur du soir au matin » est la meilleure des polices » pour Nietzsche dans Aurore il épuise force nerveuse, tue l'initiative individuelle et réduit les vues de l'homme à un but mesquin » Transition ce que condamne Nietzsche, c'est une certaine forme de travail, celle de la révolution industrielle, où les machines, la logique quantitative de la production et la consommation triomphent. C'est que Marx dénonçait comme aliénation du travail, dépossession. Mais s'il y a dépossession dans le labeur, c'est que le travail ne se réduit pas à cela ? III. il peut y avoir quelque chose à gagner par delà le salaire qui n'est pas en soi un gain! dans le travail A - le travail permet de façonner la nature pour en faire un monde humain. Le travail est un élément fondamental de la culture. Selon Marx, c'est par là que l'homme se distingue de l'animal. B - lorsqu'il y a technique, production d'une œuvre, le travail permet de s'affirmer comme homme et individu dialectique du maître et de l'esclave de Hegel, cogito pratique ». En travaillant, l'homme se fait homme et s'affirme pour lui et pour les autres reconnaissance sociale. C - le travail permet aussi de conquérir la liberté en formant la volonté et la mystique exige la mécanique » selon Bergson. Conclusion si le travail ne se réduit pas à un gagne-pain, s'il y a en lui technique et œuvre, il peut être un gain pour l'homme. Mais il faut que le travail reste un travail, un moyen de gagner sa vie et non une fin en soi et un moyen de pouvoir s'affirmer pour ensuite pouvoir se réaliser en tant qu'homme et individu. Gagner sa vie, ce n'est pas encore la réussir. Sujet 2 Problématique si la croyance est spontanément associée à ce qui n'est pas fondé en raison, à l'irrationnel, ⁃ la raison ne se réduit pas au rationnel, l'excès de raison peut être déraisonnable il convenait de distinguer les 2 sens de raison rationnel/raisonnable ⁃ l'irrationnel ne se réduit pas à ce qui est contraire à la raison, il peut aussi être ce qui est au-delà de la raison, étranger à la raison le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » selon Pascal. ⁃ ⁃ Le sujet invitait donc à s'interroger sur les fondements de la croyance le toute » invitait à se demander si justement on ne peut pas distinguer des croyances rationnelles et des croyances irrationnelles et sur ce qui est contraire ou non à la raison, sur la distinction entre raisonnable et rationnel Plan Possible I. Si l’usage de la raison exige un rejet de la croyance, c'est que toute croyance semble contraire à la raison A - toute démarche qui se veut objective et rigoureuse exige que l’on fasse une critique des opinions reçues, des préjugés, des croyances ordinaires qui constituent les premiers obstacles épistémologiques » Bachelard et qui ne sont fondés que sur le ouï-dire, les désirs, l'expérience première, la force de l'adhésion commune, donc non fondés en raison. On pouvait ici faire référence à l'allégorie de la caverne et aux analyse freudiennes et marxistes de l'illusion religieuse. C - c’est en rompant avec les explications religieuses ou les mythes, bref les approches de la foi, de la croyance religieuse que la pensée scientifique ou philosophique est née la loi des 3 états de A. Comte C - le souci de la vérité, exigence de la raison, s'oppose à l'adhésion de la croyance Penser n’est pas croire » Alain ; la raison invite à la distance critique, au doute.. Transition la croyance semble donc contraire à la raison aussi bien dans ses fondements que dans l'adhésion qu'elle implique, mais toute croyance est-elle pour autant irrationnelle ? II. Certaines croyances ne sont pas contraires à la raison A - distinction platonicienne entre la doxa et l’opinion droite. B - la croyance religieuse peut s'appuyer sur une théologie rationnelle les preuves de l’existence de Dieu C - la pensée rationnelle semble s’appuyer elle aussi sur certaines croyances, postulats admis sans être démontrés ou prouvés rationnellement. il n'est pas de sciences sans présuppositions » Nietzsche. La science , malgré sa rationalité, ne débouche pas sur des vérités absolues mais seulement des vérités provisoires, des croyances rationnelles. D - la croyance n'est pas contraire à la raison, elle est au-delà de la raison Pascal. Elle souligne les limites de la puissance de la raison aussi bien d'un point de vue théorique que pratique Kant et le postulat de l'existence de Dieu, comme un des 3 postulats de la morale aux côtés de la liberté et de l'immortalité de l'âme. Transition donc la croyance n'est pas nécessairement contraire à la raison ; si toute croyance ne s'oppose pas à la raison, à quelles conditions croyance et raison peuvent-elles coexister ? III. Une coexistence possible A - ce que l’usage de la raison rejette absolument , ce n’est pas la croyance en elle-même, ce sont ses dérives que sont le Fanatisme idéologique, religieux, sectaire aveugle et misologue et la superstition qui nourrit la peur et qui empêche à la fois le progrès de la connaissance la superstition ne vivant que de l’ignorance et la vie raisonnable , c’est-à-dire sage par ex. la philosophie épicurienne qui pose les principes de la vie sage et heureuse commence par une physique, qui a pour objectif de démystifier », de démythifier » le monde, de séparer soit-disant divin et purement physique, car c’est la peur des Dieux qui trouble l’âme et empêche de parvenir au Bonheur , l’ataraxie . Autrement dit ce que rejette l’usage de la raison , c’est la croyance qui nie la science ou qui se prend pour de la science, qui ignore qu’elle n’est qu’une croyance. B - l’opinion est parfois le seul point d’appui que l’on a pour diriger sa vie , faute de règles objectives du bonheur , par exemple. Et si on s’y tient, elle permet d’avoir une conduite, alors que le doute permanent empêche de vivre et d’agir la morale provisoire de Descartes C - on peut penser qu'on a besoin de croyances pour vivre et que c'est en quelque sorte une réaction défensive de la nature contre la raison Bergson. C'est la rançon de l'intelligence ». On a besoin d'illusion. Sujet 3 Thèse dans cet extrait Spinoza s'oppose à l'idée selon laquelle l’État réduirait les hommes à une obéissance mécanique en en faisant des bêtes », des automates ». Il soutient donc que l’État a pour but la liberté, dont il rend possible l'exercice en sécurisant et pacifiant les rapports humains lignes 1 à 6, qu'il présuppose dans l'acte de soumission volontaire au souverain lignes 6 à 12 et qu'il laisse intacte en ne portant pas atteinte à la liberté de juger et d'opiner lignes 12 à la fin. Ce texte invite donc à s'interroger sur les rapports entre État et liberté et à repenser la notion de liberté à travers les distinctions entre indépendance et autonomie et droit d'agir et droit de raisonner et juger. On pourra aussi s'interroger sur la valeur de cette liberté de penser et de juger, qui, si la désobéissance est interdite, pourrait sembler se réduire à parler à son bonnet », à une liberté bien vaine. Explication ⁃ lignes 1 à 6 Spinoza expose l'idée de ceux qui voit dans l’État une institution liberticide et dénaturante, puisqu'on y passerait d'un état d'être raisonnable à un celui d'une bête, dénuée de raison, incapable de se conduire et soumise aux ordres d'un tiers comme à ses impulsions naturelles. Spinoza renverse cette idée, en montrant qu'au contraire, l'Etat permet à chacun de réaliser sa nature d'agir conformément à la nécessité de sa prore natureet au lieu de tenir par la crainte, le jeu des passions en libère dans le rapport avec les autres et en soi-même. Il permet au corps et à l'âme d'assurer leur fonctions, en assurant ordre et sécurité. Il dépassionne les rapports humains permettant ainsi de ne plus être esclaves des passions. D'une vie dominée par la haine, la colère, la ruse, on peut sous la protection de l'Etat passer à une vie placée sous la conduite de la raison. on retrouvera la même idée dans le passage de l’état de nature à l'état civil chez Rousseau Donc bien loin de tenir par la crainte idée de Hobbes , l’État en libère pour Spinoza et c'est la raison pour laquelle les hommes acceptent de se soumettre à son autorité, qui n'est que le fruit de ce consentement. C'est pourquoi Spinoza précise que la fin de l’État est en réalité » la liberté et non la soumission et l'obéissance. La sécurité n'exige pas le renoncement à la liberté. ⁃ Lignes 6 à 13 c'est ce qu'il va préciser en explicitant les conditions de l’institution de l’État et ses raisons d'être. C'est parce que les hommes ont des jugements divers conséquences des complexions différentes, des limites des connaissances, que si chacun agissait en conséquence, il pourrait y avoir conflits et insécurité. C'est pourquoi chacun renonce à agir selon son décret et accepte de renoncer donc volontairement et librement à ce droit et de le confier, transférer au souverain quelque soit le régime démocratique, aristocratique ou monarchique. On pourrait ici voir un renoncement semblable à celui exigé par Hobbes dans son pacte, mais ce n'est pas le cas. ⁃ Lignes 13 à la fin c'est ce sur quoi va conclure Spinoza en distinguant droit d'agir et de raisonner et penser » et d'expression, de diffusion, de publication des idées = enseignement. En se soumettant aux décrets du souverain dans ces actes, l'homme ne renonce pas pour autant à sa liberté de pensée. Il obéit aux lois, parce qu'il y a consenti pour la paix et sa sécurité, donc pour jouir de ses droits naturels, mais il n'y soumet pas son âme. Il reste entièrement libre de penser ce qui lui semble bon et a le droit de l’exprimer par en usant de moyens raisonnables et en en restant à des paroles. Du rapport de force, de la persuasion,on passe à des rapports de raison, à la volonté de convaincre. Donc pour Spinoza, l’État ne porte pas atteinte à la liberté au contraire il la rend possible, effective et l'exige pour ne pas outrepasser ses pouvoirs. Renoncer à agir conformément à ses décrets, n'empêche pas l'individu de penser par lui-même, et c'est là la véritable liberté, qu'on ne saurait céder à l’État. La liberté n'est pas dans la désobéissance, mais dans la résistance et la vigilance citoyenne, mais encore faut-il que l’État la laisse être. C'est quand il l'entrave en bridant la liberté de la presse, d'expression, en voulant formater les esprits, qu'il devient liberticide ou quand le peuple se soumet corps et âme.
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l homme peut il se passer de religion