Al'occasion de la commĂ©moration des 100 ans du dĂ©clenchement de la PremiĂšre Guerre mondiale, les Ă©lĂšves de la classe dĂ©fense, citoyennetĂ© et mĂ©moire ont assistĂ© Ă  une exposition organisĂ©e par la ville de La Garde en novembre 2014, avec de nombreux objets et piĂšces conservĂ©s dans les familles gardĂ©ennes. Par la suite, les Ă©lĂšves ont traitĂ© diffĂ©rents sujets Par Daniel CharpentierPubliĂ© le 07/01/2015 Ă  0h00 Plus d’une centaine d’objets, fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es, sont exposĂ©s Ă  la mĂ©diathĂšque. Bien sĂ»r, faire la guerre, les soldats sont lĂ  pour ça, surtout dans les annĂ©es 14-18, mais en dehors des combats, comment s’occuper quand on est loin des siens ? C’est Ă  ces questions que l’ABPEPP Association...Bien sĂ»r, faire la guerre, les soldats sont lĂ  pour ça, surtout dans les annĂ©es 14-18, mais en dehors des combats, comment s’occuper quand on est loin des siens ? C’est Ă  ces questions que l’ABPEPP Association bassenaise pour la protection de l’environnement et de la protection du patrimoine et Histoire et Patrimoine tentent de rĂ©pondre en proposant une exposition Ă  la mĂ©diathĂšque jusqu’au 24 janvier. Pour comprendre cela, de nombreuses explications existent et elles seront donnĂ©es aux visiteurs lors de leur parcours entre toutes ces piĂšces collectĂ©es, dont certaines sont de vĂ©ritables chefs-d’ retour des combats, de nombreux soldats et officiers possĂ©dant quelques talents se sont mis Ă  fabriquer des objets avec des morceaux de mĂ©tal - laiton, cuivre, aluminium mais aussi paille, papier ou encore des feuilles de chĂȘne Ă  cause de leurs partir de lĂ , ces hommes ont rĂ©alisĂ© de vĂ©ritables Ɠuvres d’art, sans compter les douilles d’obus dont certaines sont de toute batterie de cuisineCertains poilus ont fait preuve d’imagination pour rĂ©aliser des objets plus inattendus, comme une batterie de cuisine miniature en cuivre probablement destinĂ© Ă  un enfant. Le fond de chaque casserole est en rĂ©alitĂ© une piĂšce de curiositĂ©s de nombreux briquets fabriquĂ©s Ă  partir de montres Ă  goussets hors d’usage ou dans des valves de chambre Ă  air de camions. La prĂ©sence de nombreux objets mĂ©talliques rĂ©alisĂ©s avec beaucoup de soin tient peut-ĂȘtre au fait que pendant cette guerre, les canons Ă©taient tirĂ©s par des chevaux nĂ©cessitant la prĂ©sence de marĂ©chal-ferrant qui Ă©tait Ă  cette Ă©poque de parfaits artisans messages gravĂ©s sur des feuilles de chĂȘnes ont Ă©galement Ă©tĂ© retrouvĂ©s ainsi que des cartes postales, dessins et peintures. Tous ces objets - il y en a plus d’une centaine - souffrent cruellement de l’absence de deux familles de souvenirs, des boĂźtes en carton marquetĂ©es de pailles ou encore de coffres en bois pourtant fort nombreux Ă  l’époque, au grand dam des organisateurs.

Dansla pénible vie du poilu dans les tranchées, le tabac représente l'un des réconforts les plus appréciés. Il n'est donc pas étonnant que le tabac et ses objets aient été une source d'inspiration infinie pour les

Presentation Creator Create stunning presentation online in just 3 steps. Pro Get powerful tools for managing your contents. Login Upload Download Skip this Video Loading SlideShow in 5 Seconds.. La vie dans les tranchĂ©es PowerPoint Presentation La vie dans les tranchĂ©es. Sommaire . I- Les tranchĂ©es. II- La construction d’une tranchĂ©e III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN IV- Le manque d’hygiĂšne V- Les temps libres. I- Les tranchĂ©es. Uploaded on Sep 23, 2014 Download PresentationLa vie dans les tranchĂ©es - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - E N D - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Presentation Transcript La vie dans lestranchĂ©esSommaire ‱ I- Les tranchĂ©es. ‱ II- La construction d’une tranchĂ©e ‱ III- LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN ‱ IV- Le manque d’hygiĂšne ‱ V- Les temps libresI- LestranchĂ©es ‱ La tranchĂ©e, c’est l’endroit oĂč le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusĂ©s dans la terre dans le but de protĂ©ger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps Ă  y dormir, y manger et s’ y distraire. La vie dans les tranchĂ©es a souvent Ă©tĂ© horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nausĂ©abondes, l’absence presque totale d’hygiĂšne et le ravitaillement mal assurĂ©. La pluie et la boue ont Ă©tĂ© de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible Ă©tait la relĂšve qu’ils vivaient comme un vĂ©ritable supplice malgrĂ© leurs moments de temps La construction d’une tranchĂ©e ‱ Dans un premier temps, les tranchĂ©es ne sont qu'une ligne. Puis le systĂšme se dĂ©veloppe les unitĂ©s s'installent sur plusieurs lignes de tranchĂ©es, Ă©loignĂ©es de quelques centaines de mĂštres et reliĂ©es entre elles par des boyaux. Elles s'appuient mutuellement. Elles sont construites en zigzag pour gĂȘner le rĂ©glage des tirs d'artillerie adverse. Des fils de fer barbelĂ©s, placĂ©s sur des piquets ou simplement lancĂ©s en masse devant la tranchĂ©e, sont une protection supplĂ©mentaire. Dans les rĂ©gions oĂč la nappe phrĂ©atique Ă©tait proche de la surface, les tranchĂ©es se remplissaient d'eau dĂšs que les premiĂšres prĂ©cipitations apparaissaient. Il fallait les renforcer par des Ă©lĂ©ments en bois sur le sol. Quand l'eau montait trĂšs vite, les soldats risquaient parfois la noyade. ‱ Construite en terre, les tranchĂ©es devaient ĂȘtre entretenues. Les officiers imposaient cet entretien avec constance, tout au long de la guerre, car l'efficacitĂ© en dĂ©pendait. Souvent, lorsqu'une unitĂ© montait en ligne, elle commençait par rĂ©parer la tranchĂ©e occupĂ©e par ces prĂ©dĂ©cesseurs. Elle creusait plus profond, renforçait les murs, entretenait les abris et les observatoires ou rĂ©parait les LA NOURRITURE, UN PROBLEME QUOTIDIEN ‱ La nourriture est l’une des premiĂšres prĂ©occupations du combattant, un problĂšme quotidien et essentiel. Les cuisines sont Ă  l’arriĂšre. On dĂ©signe donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvĂ©e de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusqu’aux cuisines rĂ©gimentaires et reviennent les livrer en premiĂšre ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en gĂ©nĂ©ral assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les repas Ă©taient souvent arrosĂ©s de vin, dont chaque ration Ă©tait souvent importante pour le combattant. En hiver, c’était le vin chaud, Ă©picĂ©. La nourriture principale du soldat restait le pain. ‱ La qualitĂ© de l’alimentation jouait Ă©galement sur l’état physique du soldat les cas de dysenteries et de maladies intestinales Ă©taient frĂ©quents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des Le manque d’hygiĂšne ‱ Cette vie Ă©tait pĂ©nible, dans la boue gluante et sans hygiĂšne. Le manque d’eau pour la toilette et la saletĂ© des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arriĂšre les “EpilĂ©s”.Les douches Ă©taient sommaires et Ă©taient parfois installĂ©es en 2Ăšme ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la corvĂ©e des douches. Parfois ils n’avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de crasse, la chevelure et la barbe Ă  l’abandon, qui Ă©tait justifiĂ©e par l’obligation de ne ni se dĂ©chausser ni se dĂ©shabiller, n’a pas entrainĂ© un mauvais Ă©tat physique gĂ©nĂ©ral. ‱ La vie dans les tranchĂ©es n’est pas la mĂȘme pour tous, elle varie selon le grade et l’emploi. Tout dĂ©pend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arriĂšre et ont une sĂ©curitĂ© presque luxueuse, le sol est sec et on peut mĂȘme s’organiser pour le travail Les temps libres ‱ La vie quotidienne du soldat est divisĂ©e en deux parties inĂ©gales ‱ Celle ou tout lui est imposĂ©, corvĂ©es, patrouilles et travaux. La corvĂ©e Ă©tait souvent le transport d’un matĂ©riel rondins, sac Ă  terre, claies, gabion, kilomĂštres de caillebotis, rouleaux de barbelĂ©s, hĂ©rissons, rĂ©seaux brins, chevaux de qu’il peut se rĂ©server. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. L’artisanat des tranchĂ©es inspira beaucoup d’horreurs, fabriquĂ©es Ă  l’arriĂšre par des rĂ©cupĂ©rateurs sans scrupules. Les objets qu’ils fabriquaient Ă©taient revendus par la suite. Des tranchĂ©es Ă©tait sorti un vĂ©ritable artisanat de jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vĂȘtements, mais surtout de jambons et de saucissons d’origine locale, de pĂątĂ©e, de rillettes et de confits grassement fabriquĂ©s Ă  la ferme, mais aussi de gĂąteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrĂšres de tranchĂ©es. ‱ Le 25 DĂ©cembre 1915, il n’y eu aucun bruit, tous les soldats de cette guerre cĂ©lĂ©braient les fĂȘtes de ‱ La tranchĂ©e a Ă©tĂ© le symbole de l’horreur, de la guerre, mais aussi du courage exceptionnel des soldats qui l’ont faite. MalgrĂ© les mauvaises conditions de vie, ils ont su s’adapter et rĂ©sister. LingĂ©niositĂ© dĂ©ployĂ©e dans l’artisanat de tranchĂ©e est d’autant plus Ă©tonnante que les poilus se servent des moyens du bord pour fabriquer ces objets. Afin de ne pas alourdir leur Ă©quipement, ils limitent au maximum leurs ustensiles et ont surtout recours aux outils qui composent l’attirail standard du soldat : ils emploient par exemple leur cousette ou leur couteau pour graver RĂ©unis par Bernard Maury, 160 objets fabriquĂ©s par les Poilus Ă  partir d'obus racontent cette guerre. Dans le cadre de la commĂ©moration du centenaire de la PremiĂšre guerre mondiale, Bernard Maury, prĂ©sident de l’Entente des associations d’anciens combattants et assimilĂ©s, a Ă©laborĂ© une exposition rĂ©unissant pas moins de 160 objets fabriquĂ©s par les Poilus dans les tranchĂ©es de Verdun et d’ailleurs. Les soldats transformaient les douilles d’obus tirĂ©s sur les champs de bataille en briquets, vases, lampes Ă  pĂ©trole, montres Ă  gousset, coquetiers, ronds de serviette, bagues, bracelets... Vases, lampes, bougeoirs ou briquets "Il s’agissait sans doute pour ces hommes de tromper l’ennui et le cafard, d’oublier la peur et de se convaincre qu’ils allaient survivre", explique l’ancien militaire qui, en dĂ©but d’annĂ©e, a, par voie de presse et d’affichage, lancĂ© un appel invitant les Millavois en possession de tels objets Ă  les lui prĂȘter le temps de l’expo-hommage. PrĂšs d’une trentaine de contributeurs ont rĂ©pondu Ă  cet appel particuliers, collectionneurs et brocanteurs de la rĂ©gion... "Quand j’étais enfant, dans n’importe quelle maison oĂč l’on entrait, on trouvait sur la cheminĂ©e de ces vases, lampes, bougeoirs ou briquets façonnĂ©s par un aĂŻeul dans les tranchĂ©es et envoyĂ©s du front Ă  sa femme et ses enfants", explique encore Bernard Maury qui, pour se procurer certaines piĂšces, plus rares, est aussi entrĂ© en contact avec l’organisateur d’une exposition sur le mĂȘme thĂšme Ă  Palavas et Ă  Agde, Jean-Pierre Malka, un ancien professeur d’histoire. Objets du quotidien... Au-delĂ  mĂȘme du tĂ©moignage touchant du quotidien des soldats de 1914-1918, de leur facultĂ© Ă  transformer ces projectiles mortifĂšres en objets d’utilitĂ© ou dĂ©coratifs, cette exposition est l’occasion de mesurer l’ingĂ©niositĂ© des Poilus dans la pratique de cet artisanat de fortune, certaines piĂšces confinant Ă  de vĂ©ritables Ɠuvres d’art. Comme un triptyque en laiton rĂ©alisĂ© Ă  partir d’un obus de gros calibre, dĂ©coupĂ© et dĂ©roulĂ© avant d’ĂȘtre finement ciselĂ©, ou des bagues confectionnĂ©es avec les douilles en aluminium d’obus allemands... "La technique la plus rĂ©pandue Ă©tait celle dite du repoussĂ©, indique l’instigateur de cette exposition. Les soldats remplissaient la douille de papier mouillĂ© et de bois pour pouvoir, sans la trouer, avec un petit burin ou un marteau, la poinçonner et faire apparaĂźtre le motif de leur choix. Des moules Ă©taient Ă©galement rĂ©alisĂ©s en bois ou en pierre tendre pour certaines piĂšces." L’artisanat des tranchĂ©es a rapidement Ă©tĂ© interdit en premiĂšre ligne aprĂšs que les officiers se furent aperçus que les fours de fortune ou le martĂšlement pouvaient renseigner l’ennemi sur les positions. On apprend Ă©galement que, depuis 1911, la fabrication de briquets Ă©tait soumise Ă  une taxe perçue par le ministĂšre des Finances, une plaque apposĂ©e sur l’objet faisant foi de son rĂšglement. "De nombreux soldats trouvaient cela injuste et ne s’en acquittaient pas", admet Bernard Maury. La loi instaurant cette taxe n’a Ă©tĂ© abrogĂ©e qu’en 1945. L’exposition Artisanat des tranchĂ©es est visible en mairie, salle des mariages, jusqu’au 20 novembre, aux heures d’ouverture au public. Plusieurs Ă©coles y sont attendues. Vernissage ce mardi 4 novembre, Ă  18 h 30. Palavasles-Flots. Jean-Pierre Malka et Catherine AssiĂ©, collectionneurs, ont une passion commune pour les objets fabriquĂ©s dans les tranchĂ©es par les Poilus de 14-18. Ils donneront vendredi Forum Futura-Sciences les forums de la science TERRE ArchĂ©ologie Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton.  RĂ©pondre Ă  la discussion Affichage des rĂ©sultats 1 Ă  6 sur 6 26/03/2012, 05h20 1 QuarkCharm Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. - Bonjour Ă  tous Je viens demander l'aide de "spĂ©cialistes" des objets en laiton fabriquĂ©s pendant la guerre, dans les tranchĂ©s. Un antiquaire prĂšs de chez moi vend une espĂšce de gobelet en laiton, pas plus grand qu'un pouce d'homme et d'un diamĂštre juste un peu plus large qu'une piĂšce de 2€. Il y a en dessous de ce gobelet un poinçon une petite croix gammĂ©e d'environ 5mm. J'en dĂ©duirai Ă  premiĂšre vue qu'il s'agit d'un objet en laiton singulier, fabriquĂ© par un poilu allemand entre 1939 et 1945. Mais j'habite maintenant Ă  MontrĂ©al, au Canada. Alors un petit doute s'installe cet objet se trouve bien loin de son lieu de fabrication, et puis pourquoi ne pas poinçonner un petit gobelet en laiton de la croix gammĂ© pour lui donner simplement plus de valeur ? Cela pourrai trĂšs bien etre un faux... Toute ma gratitude ira vers celui qui pourra m' quelles questions pourrai-je poser Ă  l'antiquaire pour plus de confirmations ? - 26/03/2012, 07h38 2 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Hello! Les douilles de munition dĂ©corĂ©es sont principalement l’Ɠuvre de poilus de la premiĂšre guerre mondiale. Elles Ă©taient effectivement dĂ©corĂ©es dans les tranchĂ©es, des deux cotĂ©s du front. La seconde guerre mondiale Ă©tant une guerre de mouvement, je doute que cette "industrie" ai pu avoir lieu, du moins Ă  la mĂȘme Ă©chelle. De plus, le diamĂštre que tu nous donnes environ 25 mm correspond Ă  un calibre d'arme non utilisĂ©e par l'infanterie 20 ou 30 mm. Ces munitions Ă©taient tirĂ©es par des armes embarquĂ©es char ou avion. Je n'ai pas trouvĂ© trace de croix gammĂ©e gravĂ©e d'origine sur le culot d'une douille allemande. Veuillez contacter l'administrateur si votre date de naissance a changĂ© Futura Sciences 26/03/2012, 10h14 3 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour Quark, En tant qu'artiste contemporain, je m'intĂ©resse au sujet, j'ai fait un papier lĂ  dessus en 2008 pour des expos de commĂ©morations des 90 ans 1914-1918 en 2008. tu entres tu fait numĂ©ro 36 page 197. Art naĂŻf, art populaire de recyclage issu de la grande guerre. 26/03/2012, 11h31 4 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. EnvoyĂ© par archeos Hello! Les douilles de munition dĂ©corĂ©es sont principalement l’Ɠuvre de poilus de la premiĂšre guerre mondiale. Elles Ă©taient effectivement dĂ©corĂ©es dans les tranchĂ©es, des deux cotĂ©s du front. La seconde guerre mondiale Ă©tant une guerre de mouvement, je doute que cette "industrie" ai pu avoir lieu, du moins Ă  la mĂȘme Ă©chelle. De plus, le diamĂštre que tu nous donnes environ 25 mm correspond Ă  un calibre d'arme non utilisĂ©e par l'infanterie 20 ou 30 mm. Ces munitions Ă©taient tirĂ©es par des armes embarquĂ©es char ou avion. Je n'ai pas trouvĂ© trace de croix gammĂ©e gravĂ©e d'origine sur le culot d'une douille allemande. Cela pourrait ĂȘtre l'oeuvre d'un prisonnier de guerre, que se soit AlliĂ© ou Axe. Par contre en effet on est plus en prĂ©sence d'une culasse de munition qu'un gobelet. Le poinçonnage d'origine n'est pas impossible mais en effet cela peut ĂȘtre un faux Ă©galement. Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 26/03/2012, 12h54 5 toane1 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour, Concernant la svastika croix gammĂ©e, il peut ne s'agir que d'un rappel du motif utilisĂ© par la cĂ©lĂšbre marque de biĂšre Carlsberg au cours de la premiĂšre guerre mondiale de nombreuse image l'illustre sur internet. L'ArchĂ©ologie de la grande guerre, d'Yves DesfossĂ©s , Alain Jacques et Gilles Prilaux Ă©d. OuestFrance prĂ©sente une mĂ©daille produite Ă  partir Ă  partir d'Ă©lĂ©ments de la sorte. 26/03/2012, 16h17 6 QuarkCharm Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour Ă  tous Tout d'abord, mes sincĂšres remerciements Ă  tous pour ces gracieuses informations, j'en apprends beaucoup Quand je parle d'un "gobelet" en laiton, c'est bien Ă©videmment une douille ou un morceau de douille d'obus ou de je ne sais quoi qui ressemble ou aurait Ă©tĂ© transformĂ© en une sorte de gobelet. Donc le doute qu'il soit faux persiste... Je vais tenter de prendre une ou deux photos de l'objet dans la journĂ©e. Je les posterai ici. Encore merci pour ces indications et Ă  bientĂŽt. Sur le mĂȘme sujet Discussions similaires RĂ©ponses 15 Dernier message 31/10/2010, 19h37 RĂ©ponses 55 Dernier message 20/05/2010, 12h30 RĂ©ponses 4 Dernier message 08/11/2009, 12h28 RĂ©ponses 5 Dernier message 08/05/2007, 19h22 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 04h25. DĂ©couvrezsur Poilus ont la parole - Dans les tranchĂ©es : lettres du front 1917-1918 par Jean Nicot - Éditeur Complexe (editions) - Librairie Decitre Apparemment, javascript est dĂ©sactivĂ© sur votre navigateur. Exposition "Jean Marc Saulnier, Morceaux de choix"Du 8 septembre au 30 dĂ©cembre 2020Prolongation du 19 mai au 4 juillet 2021 Jean Marc Saulnier prĂ©lĂšve, dĂ©tourne, assemble, fragmente, recompose et crĂ©e peintures, livres d’artiste et objets en volume, qu’il appelle des Gamelles ». Exposition en deux volets, au musĂ©e et Ă  la mĂ©diathĂšque d'UzĂšsAu musĂ©e 8 septembre-30 dĂ©cembre 2020 et 19 mai-4 juillet 2021 Une peinture acrylique, encre, collage sur papier peint - 2 faces, sur une surface de 15 mÂČ environ Quatorze objets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environ Dont la piĂšce nommĂ©e Glun 07 – 06 novembre 2019 – Voyageuse itinĂ©rante » et Textes rassemblĂ©s » Ă©crits autour de cet objet par des artistes, peintres, Ă©crivains, musiciens, philosophes, cĂ©ramistes, poĂštes, photographes, galeristes, plasticiens et amis de l’artiste. A la mĂ©diathĂšque 8 septembre-17 octobre 2020 Une peinture acrylique, encre, collage sur carton - 2 faces, format fragmentĂ© en une quarantaine de piĂšcesUne demi-douzaine d’objets nommĂ©s Gamelles » collages - diamĂštre 25 cm environLivres d’artiste une douzaine d’unitĂ©s Editions RiviĂšres, Editions du Livre Pauvre Exposition HermĂšs, mystĂšres et hĂ©ritage d’un dieu grec mĂ©connu » Du 20 septembre au 31 dĂ©cembre 2019 HermĂšs Ă©tait un dieu grec aux multiples pouvoirs, protecteur des Ă©changes, des voyages, du commerce... et des voleurs ! Connu par les Romains sous le nom de Mercure, il a aussi Ă©tĂ© adoptĂ© par les Gaulois. Figure tutĂ©laire des chemins et des carrefours, HermĂšs n’aurait-il pas eu un rĂŽle dans la dĂ©limitation des territoires des diffĂ©rents peuples gaulois ? Et quels sont ses liens avec la divinitĂ© romaine Janus et avec le dieu celte Lug ? Une enquĂȘte archĂ©ologique qui vous prouvera qu’HermĂšs a laissĂ© sa trace partout, mĂȘme en UzĂšge ! Exposition conçue par le Groupe ArchĂ©ologique Forez-Jarez et l’association ArchĂ©a Commissaire scientifique François FĂ©raud Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Exposition Les 1000 Visages d’AndrĂ© Gide » Du 14 mars au 2 juin 2019 2019 sera l’annĂ©e de la cĂ©lĂ©bration du 150e anniversaire de la naissance d’AndrĂ© Gide. Gide a probablement Ă©tĂ© l’un des Ă©crivains les plus photographiĂ©s et les plus portraiturĂ©s de son Ă©poque, depuis sa naissance en 1869 jusqu’à sa mort en 1951. Photos mises en scĂšne ou spontanĂ©es, tableaux, caricatures l’ensemble de tous ces documents provenant de diverses collections publiques et privĂ©es dont le fonds d’archives de la Fondation Catherine Gide, permet de reconstituer le parcours exceptionnel de l’écrivain, dans ses multiples activitĂ©s, ses rencontres, ses voyages. Il Ă©claire sa personnalitĂ© annĂ©e aprĂšs annĂ©e, l’évolution Ă  la fois de l’image de lui qu’il a voulu laisser, ou de celle qu’on lui a prĂȘtĂ©, l’évolution de son aspect physique, mais aussi de son goĂ»t pour les tenues vestimentaires les plus originales. Ces portraits sont prĂ©sentĂ©s sous forme de reproductions agrandies, classĂ©es par ordre chronologique, et accompagnĂ©es de textes prĂ©cisant leur contexte historique et biographique, officiel ou anecdotique. Exposition rĂ©alisĂ©e en partenariat avec la Fondation Catherine Gide Commissaire d’exposition Jean-Pierre PrĂ©vost Inauguration samedi 23 mars Ă  11h, avec concert des Ă©lĂšves de l’école municipale de musique. Exposition Les 1000 Visages d’AndrĂ© Gide » Ancien EvĂȘchĂ©, 1er Ă©tage EntrĂ©e libre Visites guidĂ©es pour scolaires gratuit, sur inscription, nous contacter tel. 04 66 22 40 23, Un guide de visite est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition Les 1000 visages d’AndrĂ© Gide Textes Jean-Pierre PrĂ©vost 54 p., prix de vente 5 €, en vente sur place Animations autour de l’exposition Concert Mercredi 27 mars Ă  15h audition de piano, par l’école municipale de musique. EntrĂ©e libre. Nuit des MusĂ©es 2019 Samedi 18 mai ouverture nocturne, de 20h Ă  23h. PrĂ©sentation des travaux des Ă©lĂšves du lycĂ©e Charles Gide dans la salle Gide du musĂ©e. EntrĂ©e libre. Avril en balade 2019 Samedi 13 avril Ă  14h balade-lecture Sur les pas d’AndrĂ© Gide Ă  UzĂšs », dans le cadre de la manifestation Avril en balade ». Visite de l’exposition Les 1000 visages d’AndrĂ© Gide » au musĂ©e d'UzĂšs, puis trajet Ă  pied dans le val d'Eure et dans UzĂšs, avec pauses-lectures. Exposition DĂ©serts. Victoria Arney, DaniĂšle Meunier-Letan et Marie-Do Pain »Biennale SUDestampe 2018 Du 28 septembre au 30 dĂ©cembre 2018 A l’oasis je prĂ©fĂšre Ă  prĂ©sent le dĂ©sert
 ce pays de mortelle gloire et d’intolĂ©rable splendeur. L’effort de l’homme y paraĂźt laid et misĂ©rable. Maintenant toute autre terre m’ennuie. » AndrĂ© Gide, L’Immoraliste Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e trois artistes, invitĂ©es Ă  exposer dans la salle Gide du musĂ©e, se sont confrontĂ©es au thĂšme du dĂ©sert si souvent Ă©voquĂ© par l’écrivain. DĂ©couvert lors de ses premiers voyages au Maghreb, le dĂ©sert exercera sur Gide une fascination durable, exprimĂ©e dans de nombreux textes Les Nourritures terrestres, L’Immoraliste, Amyntas. Victoria Arney se dĂ©finit comme paysagiste contemporaine », recherchant dans les paysages le sublime et le tragique. Sa suite de quatre gravures nous plonge dans un espace infini. DaniĂšle Meunier-Letan a gardĂ© de ses Ă©tudes en biologie vĂ©gĂ©tale l’émerveillement devant le miracle de la vie prĂ©sent jusque dans le dĂ©sert. Cet espace de puretĂ© et de silence est Ă©voquĂ© par les empreintes de fragments de vĂ©gĂ©taux sur le papier blanc. Marie-Do Pain transcrit dans ses gravures sur bois les violents contrastes de lumiĂšre et les vibrations de l’air surchauffĂ© du dĂ©sert. L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la miNuit Blanche » proposĂ©e par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 28 septembre 2018 un parcours nocturne dans les rues d’UzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions thĂ©Ăątrales
. miNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h Ă  23h, vendredi 28 septembre 2018 entrĂ©e libre. Programme complet de la Biennale 2018 SUDestampe sur Exposition L'Aventure des jeux Saussine » De l'UzĂšge Ă  Paris Du 19 mai au 16 septembre 2018 En 1860, un jeune UzĂ©geois, LĂ©on Saussine, part chercher fortune Ă  Paris il devient Ă©diteur de jeux de sociĂ©tĂ©. L’entreprise Saussine, reprise par ses fils, va durer plus d’un siĂšcle. Les Saussine ont produit des jeux originaux, magnifiquement prĂ©sentĂ©s dans des cartonnages illustrĂ©s en chromolithographie, emblĂ©matiques du dĂ©veloppement des jeux de sociĂ©tĂ© Ă  la fin du 19e siĂšcle. Porteurs d'une volontĂ© Ă©ducative, ils prĂ©figurent aussi l’avĂšnement de la sociĂ©tĂ© des loisirs. Empruntant aussi bien aux jeux les plus traditionnels qu’aux innovations technologiques, les Saussine ont su crĂ©er un univers de fantaisie inimitable, Ă  dĂ©couvrir grĂące aux prĂȘts du collectionneur Alain Rabussier. Au total une quarantaine de jeux sont prĂ©sentĂ©s. Un catalogue est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition L'Aventure des jeux Saussine Textes GwenaĂ«l Beuchet 48 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez les jeux Saussine prĂ©sentĂ©s par Alain Rabussier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard» Potiers et tuiliers entre RhĂŽne et Gardon, de l’AntiquitĂ© au 20e siĂšcle Du 22 juillet au 26 novembre 2017 Exposition prolongĂ©e jusqu'au 31 dĂ©cembre 2017 De Meynes Ă  ThĂ©ziers, de Castillon-du-Gard Ă  FournĂšs, l’argile abondante entre RhĂŽne et Gardon a toujours Ă©tĂ© exploitĂ©e pour fabriquer vaisselle, tuiles, briques, pots de fleurs... Des potiers et tuiliers gallo-romains aux poteries, tuileries et briqueteries du 20e siĂšcle, des carriĂšres d’argile aux fours et aux productions, l’exposition prĂ©sente l’état des recherches inĂ©dites menĂ©es par l’archĂ©ologue Freddy Thuillier sur l’activitĂ© cĂ©ramique dans ce territoire. Commissariat scientifique Freddy Thuillier, Docteur en archĂ©ologie, archĂ©ologue professionnel, chercheur rattachĂ© au Centre Camille-Jullian Aix-Marseille UniversitĂ© Un catalogue est publiĂ© Ă  l’occasion de l’exposition Histoires d’argile autour du Pont du Gard Textes Freddy Thuillier 28 p., prix de vente 6 € En vente sur place au musĂ©e et par correspondance DĂ©couvrez l'exposition prĂ©sentĂ©e par Freddy Thuillier dans l'Ă©mission " FrĂ©quence MusĂ©es " sur radio Fuze ! Exposition David Maes, "Offrandes inĂ©galables" du 30 septembre au 31 dĂ©cembre 2016 Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e notre invitĂ© est David Maes, peintre et graveur de renommĂ©e internationale ses oeuvres figurent dans les collections de la BNF et de nombreux musĂ©es français et Ă©trangers, qui a longtemps vĂ©cu en UzĂšge. Il a choisi d’investir la salle Gide pour y prĂ©senter ses estampes spĂ©cialement rĂ©alisĂ©es pour l’exposition, librement inspirĂ©es par deux livres d’AndrĂ© Gide ThĂ©sĂ©e et Et nunc manet in te. A partir de ce dernier texte, consacrĂ© Ă  la mĂ©moire de Madeleine Gide, l’épouse de l’écrivain, David Maes s’attache Ă  la trop discrĂšte figure de celle qui Ă©crivit Ă  son mari Ma part a Ă©tĂ© trĂšs belle. J’ai eu le meilleur de ton Ăąme, la tendresse de ton enfance et de ta jeunesse. Et je sais que, vivante ou morte, j’aurai l’ñme de ta vieillesse. » I Am a Wonder Among Flowers Pour Madeleine, pointe sĂšche, 2016 David Maes Quelques mots Ă  propos des gravures prĂ©sentĂ©es au musĂ©e Georges Borias Deux livres de Gide ont attirĂ© mon attention, ThĂ©sĂ©e 1946 et Et Nunc Manet in Te 1951. Le thĂšme du sacrifice parcourt ces deux livres, et c’est Ă  partir de ce thĂšme que j’ai choisi de travailler. Sacrifice compris dans sa double acception celle de l’offrande faite Ă  une divinitĂ©, celle du renoncement volontaire Ă  quelque chose ou Ă  quelqu’un. Offrande Dans ThĂ©sĂ©e, Gide bĂątit un rĂ©cit autour de ce personnage complexe de la mythologie grecque. ThĂ©sĂ©e est celui qui rĂ©ussit Ă  tuer le Minotaure, ce monstre possĂ©dant le corps d’un homme et la tĂȘte d’un taureau, nĂ© des amours de PasiphaĂ© et d’un taureau blanc envoyĂ© par PosĂ©idon. Le Minotaure fut enfermĂ© par le roi Minos dans le labyrinthe, situĂ© Ă  Cnossos CrĂšte et concçu par DĂ©dale, afin qu’il ne puisse s’en Ă©chapper et que nul ne dĂ©couvre son existence. Lors d’une guerre provoquĂ©e par la mort d’un des fils du roi Minos, AthĂšnes est affamĂ©e par un terrible siĂšge qui ne prend fin qu’à partir du moment oĂč les AthĂ©niens proposent Ă  Minos de choisir le tribut qu’il veut pour le lever. Minos exige alors que tous les neuf ans, EgĂ©e, roi d’AthĂšnes et pĂšre de ThĂ©sĂ©e, lui livre sept jeunes hommes et sept jeunes femmes qui seront sacrifiĂ©s au Minotaure. ThĂ©sĂ©e se porte volontaire. C’est Ă  partir de cette histoire de sacrifice de quatorze jeunes personnes que j’ai choisi de rĂ©aliser quatorze portraits de jeunes gens que je connais ou que j’ai eu l’occasion de croiser. Une partie de cette sĂ©rie de portraits occupe un des murs de la salle AndrĂ© Gide. Parmi ces portraits se trouve une gravure du Minotaure que j’ai rĂ©alisĂ©e en 2002 pour l’exposition Le Minotaure » qui a eu lieu Ă  la Chapellle des JĂ©suites Ă  NĂźmes. Renoncement Face Ă  ces portraits se trouve un grand triptyque I am a Wonder Among Flowers. Cette gravure est dĂ©dicacĂ©e Ă  Madeleine Gide, femme d’AndrĂ© Gide et le sujet de Et Nunc Manet in Te ce titre est tirĂ© d’un poĂšme de Virgile, le Culex, et signifie Et maintenant elle survit en toi ». Ecrit peu aprĂšs la mort de Madeleine, Et Nunc Manet in Te apparaĂźt comme une sorte de confession dans laquelle Gide dresse le portrait de sa vie conjugale, son cĂŽtĂ© impossible » dĂ» Ă  son homosexualitĂ©. Pour cette raison, mais pas seulement, Madeleine a passĂ© sa vie dans une forme de renoncement au point oĂč elle en devient presque absente. I am a Wonder Among Flowers n’est pas un portrait de Madeleine, mais une tentative de lui donner une certaine prĂ©sence dans cette salle dĂ©diĂ©e Ă  son mari. David Maes, septembre 2016 Exposition "AndrĂ© Gide et UzĂšs" Aux racines de la famille Gide Exposition du 27 juin au 11 octobre 2015 L’écrivain AndrĂ© Gide 1869-1951 se revendiquait issu d’un pĂšre UzĂ©tien et d’une mĂšre Normande ». S’il n’est pas nĂ© Ă  UzĂšs, il a sĂ©journĂ© rĂ©guliĂšrement dans la ville natale de son pĂšre. Ces sĂ©jours d’enfance l’ont marquĂ© profondĂ©ment. L’exposition se propose de montrer l’empreinte d’UzĂšs dans l’Ɠuvre de Gide et de retracer l’histoire de sa famille paternelle, notables protestants en UzĂšge. Publications Catalogue AndrĂ© Gide et UzĂšs, aux racines de la famille Gide »Textes de Brigitte Chimier, Jean-Christophe Galant et Daniel avec le soutien de la Fondation Catherine p. couleur, prix de vente 6 €. Portfolio Ô petite ville d’UzĂšs », 9 photographies noir et blanc de Jean-Pierre LoubatTirage limitĂ© Ă  26 exemplaires numĂ©rotĂ©s, prix de vente 90 €.En vente par souscription aux Ă©ditions IFYP, editionsifyp Animations Balades en calĂšche sur les traces d’AndrĂ© Gide Pendant l’étĂ© seront proposĂ©es des visites guidĂ©es comprenant la visite de l’exposition au musĂ©e et un circuit en calĂšche avec l'Ă©curie Font Clarette pour dĂ©couvrir les lieux liĂ©s Ă  la famille Gide Ă  jeudis 2 et 9 juillet, 20 et 27 aoĂ»t, 3 septembre, de 16h30 Ă  18h30. Sur rĂ©servation, tarif 5€ / de places limitĂ© Ă  10 personnes par visite. RĂ©servation uniquement par tĂ©lĂ©phone au 04 66 22 40 23 aux heures d’ouverture du musĂ©e pas d’inscription par rĂ©pondeur, jusqu’à la veille de la visite. Ouverture nocturne le 25 septembre A l’occasion de la miNuit Blanche organisĂ©e Ă  UzĂšs par l’association Et Alors l’Art », l’exposition sera ouverte de 20h Ă  23h le vendredi 25 septembre 2015 entrĂ©e libre. Le photographe Jean-Pierre Loubat prĂ©sentera ses Ɠuvres et son portfolio Ô petite ville d’UzĂšs ». Exposition Double Vue » Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie revisitent le musĂ©e d’UzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2014 Depuis 2010, le musĂ©e d’UzĂšs a le plaisir de s’associer Ă  la biennale de l’estampe organisĂ©e par l’association SUDestampe dans divers lieux du Gard. Cette annĂ©e deux artistes sont invitĂ©es, Florence BarbĂ©ris et Mireille Laborie. Elles ont choisi de s’infiltrer dans les collections du musĂ©e et d’en proposer des versions bien personnelles. Les visiteurs vont voir double dans les vitrines, entre les objets anciens et les variations contemporaines imaginĂ©es par le duo de crĂ©atrices
 Sauront-ils reconnaĂźtre leurs interventions ? Un vĂ©ritable jeu de piste Ă  travers les salles du musĂ©e, pour voir les collections d’un autre Ɠil ! L’inauguration de l’exposition s’inscrit dans la MiNuit Blanche » proposĂ©e par l’association Et Alors l’Art », le vendredi 3 octobre 2014 jusqu’à minuit un parcours nocturne dans les rues d’UzĂšs, pour dĂ©couvrir diffĂ©rentes propositions artistiques concerts, installations, actions thĂ©Ăątrales
 MiNuit Blanche » inauguration de l’exposition et ouverture nocturne de 20h Ă  23h, vendredi 3 octobre 2014 Programme complet de la Biennale 2014 SUDestampe sur Melchior Doze, dessinateurProjets pour les Ă©glises du Gard Etude de tĂȘte et de mains, sanguine sur papierCollection musĂ©e Georges Borias, UzĂšs Exposition du 3 octobre au 31 dĂ©cembre 2013 A l’occasion du centenaire de sa disparition, l’exposition propose de redĂ©couvrir un artiste nĂ© Ă  UzĂšs, Melchior Doze 1827-1913. Ce peintre a puisĂ© son inspiration dans les thĂšmes religieux. Il a notamment rĂ©alisĂ© des peintures pour de nombreuses Ă©glises du Gard, tableaux isolĂ©s comme Ă  la cathĂ©drale de NĂźmes mais aussi ensembles de dĂ©cors, notamment Ă  Saint-Gervasy, SumĂšne, Marguerittes. L’exposition prĂ©sentera les dessins prĂ©paratoires pour certaines de ces compositions, permettant d’apprĂ©cier le talent de dessinateur de Doze et sa sensibilitĂ© dans ces Ɠuvres moins apprĂȘtĂ©es que les rĂ©alisations finales. Exposition rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  des prĂȘts du musĂ©e des Beaux-Arts de NĂźmes et de collections privĂ©es. Vivre en UzĂšge il y a 4000 ans Poteries, fouilles ArchĂ©a, La Capelle Exposition du 12 septembre au 30 dĂ©cembre 2012 Depuis une vingtaine d’annĂ©es, des fouilles menĂ©es dans la rĂ©gion d’UzĂšs ont permis de trouver la trace des habitants d’il y a 4000 ans. Comment vivaient-ils au quotidien ? et quelles Ă©taient les caractĂ©ristiques de leur culture, la culture de Fontbouisse 2800 Ă  2400 av. JC ? NommĂ©e d’aprĂšs le site du Gard qui a permis de la caractĂ©riser, la culture de Fontbouisse est une forme de civilisation spĂ©cifique au Languedoc, dans la lignĂ©e de la rĂ©volution du NĂ©olithique », initiĂ©e Ă  partir du 6e millĂ©naire avant notre Ăšre dĂ©veloppement de l’élevage et de l’agriculture, sĂ©dentarisation. Ses reprĂ©sentants s’installent dans les garrigues, dans des enclos de pierre sĂšche englobant habitations et troupeaux. Ils maĂźtrisent divers artisanats tissage, vannerie, cĂ©ramique. Ils rĂ©alisent aussi les premiers essais de mĂ©tallurgie du cuivre. La culture de Fontbouisse est particuliĂšrement bien reprĂ©sentĂ©e en UzĂšge. Les fouilles menĂ©es sous le contrĂŽle du Service RĂ©gional de l’ArchĂ©ologie durant les annĂ©es 1980-90 par l’association Histoire et Civilisation de l’UzĂšge, et actuellement par l’association ArchĂ©a, permettent de proposer une prĂ©sentation de la culture matĂ©rielle de cette pĂ©riode. Faisant un clin d’Ɠil aux magazines d’architecture et de dĂ©coration, l’exposition mettra en vedette une maison-tĂ©moin » prĂ©historique fouillĂ©e par ArchĂ©a Ă  La Capelle et MasmolĂšne, avec les nombreuses cĂ©ramiques qui en proviennent, dont un Ă©tonnant fourneau. L’exposition sera aussi l’occasion d’un hommage Ă  Albert Ratz, animateur de l’association Histoire et Civilisation de l’UzĂšge, dĂ©cĂ©dĂ© en 2010. - Visite guidĂ©e gratuite les 15 et 16 septembre Ă  17h, Il Ă©tait une faim » se nourrir au NĂ©olithique. Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine. - ConfĂ©rence de François FĂ©raud le samedi 29 septembre Ă  17h mĂ©diathĂšque les fouilles de l’association ArchĂ©a Ă  La Capelle et MasmolĂšne Retrouvez l’exposition dans l’émission FrĂ©quence MusĂ©es » du mois d’octobre, sur FrĂ©quence UzĂšge AndrĂ© Gide, un album de famille 100 photos commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost Exposition du 29 juin au 25 septembre 2011 AndrĂ© Gide et sa fille en 1940 Ces photos, pour beaucoup inĂ©dites, nous racontent une histoire peu banale. Elle commence en 1899. AndrĂ© Gide, le jeune auteur de Paludes, a trente ans et il est mariĂ© Ă  Madeleine Rondeaux, sa cousine, qui vit seule en Normandie. Dans un Salon, Ă  Paris, il rencontre le peintre nĂ©o-impressionniste belge ThĂ©o Van Rysselberghe et sa femme Maria. C’est le dĂ©but d’une grande, belle et fidĂšle amitiĂ©, plus spĂ©cialement avec Maria, qui ne s’achĂšvera qu’à la mort de Gide en 1951. Gide voyage, souvent en compagnie de Maria et ThĂ©o, Gide Ă©crit, Gide multiplie les rencontres importantes, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, tant d’autres, Gide aime la compagnie des jeunes garçons, Gide est amoureux de Marc AllĂ©gret, le futur cinĂ©aste dont il sera l’éducateur 
 Tout ce que fait Gide, tout ce que pense Gide, Maria - dite la Petite Dame » - le consignera au jour le jour dans des cahiers qu’on appellera plus tard les Cahiers de la Petite Dame » Maria et ThĂ©o ont une fille, Elisabeth, ĂągĂ©e de neuf ans en 1899, qui a pour l’écrivain une grande affection, une affection d’ailleurs partagĂ©e et qui ne se dĂ©mentira jamais. Qui peut alors imaginer que vingt ans plus tard, en 1922, Gide et Elisabeth choisiraient en toute libertĂ© de donner naissance Ă  un enfant, hors de toute union officielle ? Une facĂ©tie du destin ou une volontĂ© d’affirmer l’un et l’autre leur goĂ»t absolu de l’indĂ©pendance ? Cet enfant naĂźt le 18 avril 1923. Gide espĂ©rait bien sĂ»r un garçon 
 ce sera une fille, Catherine. L’identitĂ© de son pĂšre n’est alors connue que de quelques initiĂ©s ; et Catherine elle-mĂȘme l’ignorera jusqu’à l’ñge de treize ans. Familles je vous hais » avait Ă©crit Gide. Gide va devenir un pĂšre attentif et aimant, Ă  sa façon, puis un grand-pĂšre comblĂ© de quatre petits enfants. Et Catherine sera, avec sa grand-mĂšre Maria – la Petite Dame » –, le tĂ©moin privilĂ©giĂ© de ce climat de ferveur hors normes si cher Ă  l’auteur des Nourritures terrestres. Cet album de souvenirs », prĂ©sentĂ© ici en exposition, est extrait d’un livre accompagnĂ© d’un DVD, et composĂ© d’archives privĂ©es rĂ©unies et commentĂ©es par Catherine Gide et Jean-Pierre PrĂ©vost. Il trace les contours de cette singuliĂšre famille, et nous fait dĂ©couvrir cinquante ans de la vie d’un Gide intime et voyageur entourĂ© de ses proches et de ses amis. Le fonds Gide au musĂ©e d’UzĂšs Le musĂ©e Georges Borias conserve un fonds, unique au monde, consacrĂ© Ă  AndrĂ© Gide, dont la famille paternelle Ă©tait originaire d’UzĂšs. Ce fonds est constamment enrichi par des acquisitions achats, dons, en particulier grĂące au soutien de Catherine Gide. RĂ©guliĂšrement, des expositions temporaires viennent mettre en lumiĂšre diffĂ©rentes facettes de l’écrivain et de son Ɠuvre. Autour de l’exposition, Ă  la mĂ©diathĂšque d’UzĂšs La mĂ©diathĂšque se joint Ă  cette manifestation avec la projection de films sur AndrĂ© Gide, du 19 au 30 juillet. Le samedi 3 septembre, elle accueille Ă©galement une confĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost. Vernissage de l’exposition et signature du livre le 29 juin 2011 Ă  18h30 ConfĂ©rence de Jean-Pierre PrĂ©vost Ă  la mĂ©diathĂšque d’UzĂšs le 3 septembre 2011 Ă  17h 100 ans, le bel Ăąge. Centenaire du musĂ©e d’UzĂšs Exposition du 28 septembre au 31 dĂ©cembre 2010 DĂ©jĂ  cent ans ! En juillet 1910, s’ouvrait dans les locaux de l’HĂŽtel de Ville d’UzĂšs un double musĂ©e. Double parce qu’issu de deux projets celui d’un musĂ©e de peinture et de sculpture, voulu par le peintre JosĂ© Belon, et celui d’un MusĂ©on UzĂ©tien musĂ©e des traditions locales, sur le modĂšle du MusĂ©on Arlaten crĂ©Ă© par FrĂ©dĂ©ric Mistral Ă  Arles, fondĂ© par le poĂšte Albert Roux. La guerre, puis les dĂ©cĂšs des fondateurs, avaient quelque peu cassĂ© le bel Ă©lan des dĂ©buts.. AprĂšs une pĂ©riode d’abandon, aggravĂ© par la deuxiĂšme guerre, Georges Borias sauva de la disparition le musĂ©e qui porte dĂ©sormais son nom. GrĂące Ă  ses efforts et Ă  ceux de ses successeurs, soutenus par l’association des Amis du MusĂ©e, c’est un musĂ©e ressuscitĂ© et enrichi qui fĂȘte son centenaire. L’exposition retrace cet historique et prĂ©sente les collections fondatrices du musĂ©e, tel que les UzĂ©tiens pouvaient le dĂ©couvrir il y a cent ans. Venez voir le chemin parcouru, et souhaiter longue vie au musĂ©e ! Pour l’amour de la science Ulysse Dumas 1872-1909, archĂ©ologue et photographe Exposition du 5 octobre au 31 dĂ©cembre 2009 Il y a cent ans disparaissait un personnage peu ordinaire Ulysse Dumas, pionnier de la recherche archĂ©ologique en UzĂšge. Simple agriculteur, nĂ© Ă  Baron, entre UzĂšs et AlĂšs, il Ă©tait devenu un spĂ©cialiste de la PrĂ©histoire dans notre rĂ©gion. Il sut faire partager son enthousiasme Ă  de jeunes UzĂ©tiens qui formĂšrent sous sa direction en 1903 le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique d’UzĂšs. HĂ©las le dĂ©cĂšs prĂ©coce d’Ulysse Dumas Ă  36 ans, en 1909, puis la guerre de 1914-1918 sonnĂšrent le glas du petit groupe
 OrganisĂ©e grĂące aux prĂȘts des descendants d’Ulysse Dumas et des musĂ©es de NĂźmes, l’exposition retrace l’aventure de ces gens ordinaires, saisis par la passion de l’archĂ©ologie
 Elle prĂ©sente aussi une facette moins connue de la personnalitĂ© d’Ulysse Dumas son Ɠuvre de photographe. DonnĂ©s par ses descendants, des dizaines de nĂ©gatifs sur plaques de verre conservent les portraits des proches d’Ulysse Dumas toute une tranche de vie en UzĂšge autour de 1900
 En contrepoint, la photographe uzĂ©tienne Catherine Tauveron nous livre un regard contemporain interprĂ©tations Ă  partir des nĂ©gatifs d’Ulysse Dumas et dialogue avec ses propres images. Catalogue "Ulysse Dumas 1872-1909 et le Groupe SpĂ©lĂ©o-ArchĂ©ologique d'UzĂšs", 32 p. couleur, prix 6 euros. Pichon Ă  UzĂšs, deux siĂšcles de cĂ©ramique Collection Jean-Paul Pichon A partir du 16 septembre 2008 Depuis deux siĂšcles, la famille Pichon fabrique Ă  UzĂšs des poteries extraor- dinaires. Le savoir-faire Pichon, transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, a donnĂ© naissance Ă  des crĂ©ations raffinĂ©es coupes tressĂ©es, dĂ©cors en relief et surtout les fameuses terres mĂȘlĂ©es», un mĂ©lange unique de terres colorĂ©es dans la masse donnant l’effet d’un marbre aux veines multicolores. Le musĂ©e d’UzĂšs possĂ©dait dĂ©jĂ  plusieurs poteries signĂ©es Pichon. Monsieur Jean-Paul Pichon, descendant de la cĂ©lĂšbre famille de potiers uzĂ©tiens, a Ă©tĂ© sĂ©duit par leur qualitĂ©. C’est ainsi qu’il a acceptĂ© de mettre sa collection de cĂ©ramiques en dĂ©pĂŽt au musĂ©e d’UzĂšs, jugeant qu’elle pouvait dignement figurer dans ce lieu, qui l’accueille pour une durĂ©e de cinq ans, renouvelables si affinitĂ©s ! De magnifiques piĂšces montrent l’évolution des formes et des techniques, des origines aux crĂ©ations rĂ©centes, dans le respect de la tradition familiale. Vaisselle de table, vases, bonbonniĂšres, unis ou en terres mĂȘlĂ©es
 tous sont reprĂ©sentĂ©s pour le plus grand bonheur des amoureux de la cĂ©ramique. Publication Le dĂ©but de l’exposition coĂŻncide avec la parution du livre À UzĂšs, une famille de potiers, les Pichon », Lucie Editions, collection CĂ©ramique, 84 pages couleur. Renseignements Lucie Éditions, 34 bis rue ClĂ©risseau, 30 000 NĂźmes, tĂ©l./fax 04 66 29 10 04, courriel contact DĂ©lectables chimĂšres Exposition AgnĂšs Gomez » Du 27 juin au 31 aoĂ»t 2008 Selon la dĂ©finition du Conseil international des musĂ©es ICOM, le musĂ©e est un lieu d’éducation et de dĂ©lectation ». L’une ne va pas sans l’autre la visite d’un musĂ©e, si instructive qu’elle soit, ne laisse un souvenir durable que si elle touche Ă  l’émotion. En rassemblant des objets trĂšs divers, naturels ou artificiels, les musĂ©es condensent aussi toute une somme d’anecdotes, de lĂ©gendes et de souvenirs. DerriĂšre les classifications rationnelles, l’imaginaire est partout prĂ©sent, prĂȘt Ă  envahir les visiteurs rĂ©ceptifs. AgnĂšs Gomez a su percevoir cette part de rĂȘve dans les salles du musĂ©e d’UzĂšs. Exemple parmi d’autres d’un musĂ©e encyclopĂ©dique » du siĂšcle dernier, il rĂ©unit des collections trĂšs variĂ©es, allant des fossiles Ă  la poterie de l’UzĂšge et de l’archĂ©ologie Ă  la peinture. Les chimĂšres crĂ©Ă©es par AgnĂšs Gomez se fondent tout naturellement dans cet ensemble, dont elles renforcent le caractĂšre Ă  la fois incongru et poĂ©tique. SirĂšnes et autres crĂ©atures mi-insectes mi-vĂ©gĂ©tales, survivants d’on ne sait quel cataclysme, se glissent dans les vitrines parmi les fossiles et les pipes en terre de Saint-Quentin. Le musĂ©e retourne ainsi vers sa forme primitive, celle des cabinets de curiositĂ©s » crĂ©Ă©s pour la dĂ©lectation des amateurs, Ă  une Ă©poque oĂč science et imaginaire n’étaient pas encore sĂ©parĂ©s. DissĂ©minĂ©es au sein du musĂ©e comme un jeu de piste, les Ɠuvres d’AgnĂšs Gomez invitent les visiteurs Ă  partager cette dĂ©lectation au fil des salles, tout en redĂ©couvrant les collections permanentes. Ainsi que l’écrit l’artiste, En bouleversant ainsi leur environnement familier, je souhaite que mon intervention permette de mieux voir les Ɠuvres, qu’elle en rĂ©vĂšle la beautĂ© singuliĂšre, pour retrouver en quelque sorte l’émotion des premiers visiteurs du musĂ©e. RĂ©activer le regard artistique, en somme. » Au fil de la patience, Collections textiles du musĂ©e d’UzĂšs » Exposition du 11 septembre au 30 dĂ©cembre 2007 Le musĂ©e Georges Borias rend hommage Ă  la patience et au talent de petites mains» anonymes couturiĂšres, brodeuses, dentelliĂšres
 L’éducation des jeunes filles d’autrefois les prĂ©parait dĂšs le plus jeune Ăąge Ă  la pratique de ces ouvrages de dames», seul domaine oĂč il leur Ă©tait permis d’exprimer leur crĂ©ativitĂ©. L’exposition permet de redĂ©couvrir les collections textiles du musĂ©e, rarement exposĂ©es en raison de la fragilitĂ© des tissus robes de baptĂȘme, vĂȘtements et lingerie fĂ©minine d’autrefois, piĂšces de dentelle, etc.. Elle prĂ©sente aussi des outils tels que nĂ©cessaires Ă  coudre, machine Ă  coudre et fers Ă  repasser anciens. De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e d’UzĂšs » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2006 Parmi les collections variĂ©es du musĂ©e Georges Borias - de la peinture Belle Epoque » Ă  l’archĂ©ologie, et de la poterie de l’UzĂšge aux souvenirs d’AndrĂ© Gide - se glissent quelques objets de provenance lointaine, qui ne manquent pas d’intriguer les visiteurs. L’exposition De l’art exotique aux arts premiers » se propose de retracer l’historique de ces objets, liĂ© au passĂ© colonial de la France. CrĂ©Ă© en 1910, le musĂ©e d’UzĂšs accueille dĂšs l’origine des objets africains. En 1947, le conservateur Georges Borias organise une grande exposition d’art exotique » ; par la suite il obtient de nouveaux dons d’objets provenant d’Afrique et d’OcĂ©anie. L’objectif de cette politique d’acquisition volontariste est de montrer l’apport culturel dĂ» Ă  la prĂ©sence Ă  UzĂšs de nombreux anciens cadres de l’administration coloniale. AprĂšs la dĂ©colonisation, quel regard porter dĂ©sormais sur cet ensemble disparate ? Il n’y a d’unitĂ© ni dans les provenances, ni dans les types d’objets, ni dans leur qualitĂ© des objets traditionnels, parfois anciens, cĂŽtoient des productions rĂ©centes d’artisanat pour touristes. L’exposition sĂ©lectionne les objets les plus authentiques et les plus significatifs, provenant d’Afrique de l’Ouest CĂŽte-d’Ivoire, Mali, GuinĂ©e et Centrale Congo, ainsi que de Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e. Elle Ă©voque aussi d’illustres voyageurs aux origines uzĂ©tiennes le duc Jacques de Crussol et l’écrivain AndrĂ© Gide, explorant le Congo Ă  trente ans d’intervalle
 Loin d’avoir la prĂ©tention de rendre compte de l’art africain et ocĂ©anien tout entier, cette exposition nous parle de notre rapport Ă  l’Autre, et de notre passĂ© colonisateur. Sans rĂ©Ă©crire l’Histoire, mais en rappelant qu’à cĂŽtĂ© de la domination politique et culturelle, il y eut aussi la rencontre d’autres formes d’art, d’autres sensibilitĂ©s. Le renversement actuel des appellations, de l’art dit primitif » aux arts premiers », en dit long sur cette fascination grandissante de notre culture pour les autres, comme en tĂ©moigne Ă©galement l’ouverture rĂ©cente du musĂ©e du quai Branly
 Catalogue De l’art exotique aux arts premiers. Objets africains et ocĂ©aniens du musĂ©e d’UzĂšs. 2006. Textes de Fabien Laty. 32 p., 25 ill. couleur. Prix 6 €. Des bijoux dans les tranchĂ©es » Exposition du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005 En partenariat avec la 4e Biennale du Bijou contemporain Du 4 au 30 octobre 2005, divers lieux Ă  NĂźmes et UzĂšs Le musĂ©e d’UzĂšs est heureux de s’associer pour la premiĂšre fois Ă  la Biennale du Bijou contemporain de NĂźmes, en prĂ©sentant une exposition sur le thĂšme des bijoux de poilus ». Ces objets bagues, mĂ©daillons, briquets
 faits de mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration furent fabriquĂ©s par les soldats dans les tranchĂ©es pendant la premiĂšre Guerre mondiale. Le musĂ©e d’UzĂšs possĂšde un certain nombre de ces bijoux, ainsi que des outils ayant servi Ă  leur fabrication. Ce fonds sera complĂ©tĂ© par des prĂȘts provenant de musĂ©es et de collections privĂ©es, exposĂ©s du 4 octobre au 31 dĂ©cembre 2005. Pendant la durĂ©e de la Biennale du Bijou contemporain du 4 au 30 octobre, ces piĂšces historiques seront confrontĂ©es aux crĂ©ations de bijoutiers contemporains, Thierry VendĂŽme et Pierre Cavalan, travaillant sur des thĂšmes proches mĂ©taux de rĂ©cupĂ©ration, univers des mĂ©dailles et des insignes militaires
 L’exposition permettra ainsi un dialogue entre le patrimoine et la crĂ©ation, entre l’éternitĂ© du musĂ©e et l’évĂ©nement de la Biennale. Elle soulignera aussi les diffĂ©rentes significations du bijou, de la plus officielle Ă  la plus intime document historique, tĂ©moignage de bravoure ou de patriotisme, expression de crĂ©ativitĂ© et d’habiletĂ© manuelle, gage d’affection envers l’ĂȘtre aimé  Les Ornements de la Foi – Tableaux religieux de la cathĂ©drale d’UzĂšs» Exposition du 3 mai au 4 septembre 2005 NoĂ«l Coypel l'Ancien et le Nouveau Testament Le patrimoine religieux d’UzĂšs est Ă  l’honneur cette annĂ©e. En lien avec l’exposition Ă  la MĂ©diathĂšque d’UzĂšs Un livre, une foi, une ville. Le BrĂ©viaire manuscrit d’UzĂšs de 1472 », le MusĂ©e Georges Borias prĂ©sente un ensemble de tableaux provenant de la cathĂ©drale d’UzĂšs. Habituellement conservĂ©es dans les sacristies de la cathĂ©drale non visitables, ces peintures sont exceptionnellement montrĂ©es au public pendant quatre mois. Il s’agit de tableaux Ă  sujets religieux, essentiellement des XVIIe-XVIIIe siĂšcles, bien reprĂ©sentatifs de l’art de la Contre-RĂ©forme, ainsi que de portraits d'Ă©vĂȘques d'UzĂšs. A l’occasion de l’exposition, un guide des peintures visibles en permanence dans les Ă©glises d’UzĂšs est publiĂ© Guide des tableaux des Ă©glises d’UzĂšs. 40 p., 18 ill. couleur. Prix 6 €. La MĂ©decine Ă  UzĂšs autrefois » Exposition du 12 septembre au 31 dĂ©cembre 2004 Dans le cadre des JournĂ©es du Patrimoine 2004, le musĂ©e Georges Borias prĂ©sente une exposition-dossier sur l’histoire de la mĂ©decine. Des objets et documents provenant des collections du musĂ©e et des archives municipales retracent l’évolution de la mĂ©decine Ă  partir du XVIIe siĂšcle. L’exposition permet de comprendre l’organisation des professions mĂ©dicales et, en particulier, des pharmaciens, dont le plus cĂ©lĂšbre fut l’UzĂ©tien MoĂŻse Charas, avec ses remĂšdes aux recettes surprenantes
 Façade de l'hĂŽpital par RouviĂšre, 1785 La lutte contre les Ă©pidĂ©mies ainsi que l’organisation de l’hĂŽpital d’UzĂšs sont Ă©galement Ă©voquĂ©es. Des visites guidĂ©es exceptionnelles gratuites de l’exposition du musĂ©e et de la chapelle de l’hĂŽpital d’UzĂšs XVIIIe siĂšcle, dĂ©cor classĂ© sont proposĂ©es samedi 18 et dimanche 19 septembre 2004 dĂ©parts Ă  15h00 et 16h30 du musĂ©e. DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb » Exposition du 4 mai au 29 aoĂ»t 2004 Le souvenir et le dĂ©sir du Sud m’obsĂ©daient » L’Immoraliste. Lorsque AndrĂ© Gide s’embarqua pour la Tunisie et l’AlgĂ©rie en 1893, pressentait-il que ce voyage allait le rĂ©vĂ©ler Ă  lui-mĂȘme ? La terre africaine fut pour lui une nouvelle Arcadie et le lieu d’une vĂ©ritable renaissance. Cet Ă©blouissement, renouvelĂ© par de frĂ©quents voyages jusqu’en 1903, est sensible tout au long de son Ɠuvre Les Nourritures terrestres 1896, El Hadj 1899, L’Immoraliste 1902, Amyntas 1906, Si le Grain ne meurt 1921
 Rudolf Lehnert jeunes Ouled NaĂŻl L’exposition DĂ©sir du Sud » ne cherche pas Ă  retracer fidĂšlement l’historique des voyages gidiens, mais plutĂŽt Ă  reflĂ©ter cet imaginaire du Sud, en associant aux textes d’AndrĂ© Gide les images de Rudolf Lehnert. Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrĂ©s, l’écrivain et le photographe partageaient la mĂȘme vision. RĂ©alisĂ©es au dĂ©but du XXe siĂšcle en Tunisie, les photographies de Rudolf Lehnert Ă©taient Ă©ditĂ©es sous forme de cartes postales coloriĂ©es et commercialisĂ©es avec son associĂ© Landrock. Ces images d’une exceptionnelle qualitĂ© artistique sont l’évocation parfaite de la terre de voluptĂ© » cĂ©lĂ©brĂ©e par Gide. On y retrouve l’animation des souks, le regard amusĂ© sur le petit peuple de Tunis et d’Alger, mais aussi la fascination pour le dĂ©sert, les oasis paradisiaques, les jeunes filles de la tribu des Ouled NaĂŻl, peintes comme des idoles », et la beautĂ© troublante des adolescents qui rĂ©vĂ©lĂšrent Ă  Gide sa sensualitĂ©. Catalogue DĂ©sir du Sud. AndrĂ© Gide, Rudolf Lehnert et le Maghreb. 2004. Textes de Pierre Masson, Fatima Safi et Michel MĂ©gnin. 16 p., 7 ill. couleur. Prix 5 €. LESAUMÔNIERS MILITAIRES DANS LA GRANDE GUERRE LA RELIGION DES POILUS « J ai songĂ© avec joie Ă  la parabole du Samaritain. Lui, avait son Ăąne pour porter le bl . Militaria1940: Bienvenue sur le forum Militaria1940, consacrĂ© au Militaria Français de 1940 ! Avant tout message, pensez Ă  vous prĂ©senter dans la partie "PrĂ©sentez-vous" ! Militaria1940:
La lettre du sĂ©minaire “arts et sociĂ©tĂ©s” numĂ©ro 79 est en en ligne . Elle est consacrĂ©e Ă  la confĂ©rence de Bertrand Tillier sur l’art des tranchĂ©es vu par l’un de ses plus grands collectionneurs, l’artiste Jean-Jacques Lebel. B. TILLIER dans ses travaux interroge en particulier les rapports entre les arts et la politique aux XIXe et XXe siĂšcles, dans la perspective d’une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilitĂ©s. Installation par Jean-Jacques Lebel en hommage aux poilus anonymes lors de l’exposition Les dĂ©sastres de la guerre. 1800-2014 au Louvre-Lens, 2015. Extraits “L’inscription, dans l’histoire de l’art, des objets fabriquĂ©s par les soldats de la Grande Guerre, Ă  partir de douilles d’obus rĂ©cupĂ©rĂ©es et transformĂ©es, mĂ©rite rĂ©flexion. Car leur vie d’objets dĂ©coupĂ©s, martelĂ©s, façonnĂ©s, ciselĂ©s et gravĂ©s par les poilus – ce qu’on appelle d’ordinaire l’artisanat de tranchĂ©e –, est le lieu d’un changement de statut, de l’objet patrimonial Ă  l’Ɠuvre d’art, qui montre comment ils sont entrĂ©s dans le champ des approches esthĂ©tiques. L’histoire de l’art des tranchĂ©es de la Grande Guerre tirĂ© du recyclage des mĂ©taux de l’armement industriel de la guerre moderne, telles les douilles, tĂȘtes ou ceintures d’obus, pourrait s’ouvrir, en compagnie de Jean-Jacques Lebel, sur une scĂšne fondatrice”.[
] “L’artiste salue-t-il ainsi, par extension, l’expressivitĂ© brute caractĂ©risant l’art des poilus, dont les qualitĂ©s seront explorĂ©es par des artistes d’avant-garde mobilisĂ©s dans le conflit, Ă  la suite de Fernand LĂ©ger qui avoue avoir reçu dans les tranchĂ©es la rĂ©vĂ©lation de la rĂ©alitĂ© des objets et de leur puissance plastique [
] je fus Ă©bloui par une culasse de 75 ouverte en plein soleil, magie de la lumiĂšre sur le mĂ©tal blanc [
]. Cette culasse [
] m’en a plus appris pour mon Ă©volution plastique que tous les musĂ©es du monde”. Bibliographie Catalogue de l’exposition SoulĂšvements, Jean-Jacques Lebel, Paris, La Maison rouge / Lyon, Fage Ă©ditions, 2009. Catalogue de l’exposition 1917, Metz, Centre Pompidou-Metz, 2012. Nicole DURAND, De l’horreur Ă  la l’art, Dans les tranchĂ©es de la PremiĂšre Guerre mondiale, Paris, Seuil, 2006. Nicholas J. SAUNDERS, Trench Art, Materialities and Memories of War, Oxford/New York, Berg, 2003. Patrice WARIN, Artisanat de tranchĂ©e & Briquets de poilus de la guerre 14-18, Louviers, Ysec Ă©ditions, 2001. Patrice WARIN, Artisanat de tranchĂ©e de la Grande Guerre, Louviers, Ysec Ă©ditions, 2005. Vient de paraĂźtre sous la direction de Philippe Poirrier La grande guerre, une histoire culturelle “Ce volume a l’ambition de valoriser les rĂ©sultats de recherches en cours et Ă  en promouvoir une appropriation par un large public. Les thĂ©matiques choisies relĂšvent d’une histoire culturelle au sens large. Deux entrĂ©es sont privilĂ©giĂ©es comment les acteurs, essentiellement des mondes de l’art et de la culture, ont-ils vĂ©cu, Ă  l’arriĂšre comme au front, la Grande Guerre ? Comment la culture matĂ©rielle, notamment les artefacts et objets culturels, a-t-elle Ă©tĂ© marquĂ©e par ce conflit ? Ces deux approches ne sont Ă©videmment pas opposĂ©es elles sont complĂ©mentaires et permettent, en dĂ©clinant des mĂ©thodologies diffĂ©rentes et en articulant des Ă©chelles variĂ©es, de mieux saisir la place des mondes de la culture dans la Grande Guerre. Artistes plasticiens, Ă©crivains, journalistes, musiciens, scientifiques, sportifs et urbanistes participent de ces sociĂ©tĂ©s en guerre. Le langage des poilus, les chansons, les patrimoines et la culture visuelle » – qui se matĂ©rialise sous des formes trĂšs diverses – portent l’empreinte de la Grande Guerre. Pour chaque expression culturelle, les auteurs proposent une histoire qui souligne les modalitĂ©s de la reproduction, les formes de la circulation et les caractĂ©ristiques de la rĂ©ception”.
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objets fabriqués par les poilus dans les tranchées