Financementdes écoles privées par les communes Question soumise le 2 novembre 2006 M. Robert Tropeano attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la circulaire du 2 décembre 2005 relative à l'application de l'article 89 de la loi n°2004-809 du 13 août 2004.
Vous ĂȘtes ici Accueil Recherche Recherche... Question Ă©crite N°77871 de M. Jean-Luc Bleunven 14Ăšme lĂ©gislature MinistĂšre interrogĂ© > Éducation nationale, enseignement supĂ©rieur et recherche MinistĂšre attributaire > Éducation nationale, enseignement supĂ©rieur et recherche Question publiĂ©e au JO le 14/04/2015 page 2788 RĂ©ponse publiĂ©e au JO le 10/11/2015 page 8214 Date de signalement 27/10/2015 Texte de la question M. Jean-Luc Bleunven attire l'attention de Mme la ministre de l'Ă©ducation nationale, de l'enseignement supĂ©rieur et de la recherche sur la mise en Ɠuvre des temps d'activitĂ©s pĂ©riscolaires dans les Ă©tablissements d'enseignement de premier degrĂ© privĂ©s, sous contrat avec l'État. Avec la rĂ©forme des rythmes scolaires les Ă©tablissements d'enseignement de premier degrĂ© privĂ©s sous contrat organisent librement la semaine scolaire, puisqu'ils ne sont pas concernĂ©s par les dispositions du code de l'Ă©ducation, relatives aux temps d'activitĂ© pĂ©riscolaires. Certains de ces Ă©tablissements, convaincus par la pertinence de la rĂ©forme ont fait le choix de l'appliquer. Certaines collectivitĂ©s, compĂ©tentes en matiĂšre d'enseignement de premier degrĂ©, ont dĂ©cidĂ© de soutenir financiĂšrement ces temps d'activitĂ©s pĂ©riscolaires, par la mise Ă  disposition gracieuse de personnel municipal pour l'encadrement de ces temps d'activitĂ©s, mais Ă©galement par un soutien financier direct auprĂšs de ces Ă©tablissements. Or il semblerait que cette dĂ©cision soit en contradiction avec le code de l'Ă©ducation qui spĂ©cifie que les dĂ©penses obligatoires d'une commune, pour un Ă©tablissement privĂ© sous contrat, concernent exclusivement et uniquement les charges de fonctionnements relatives au forfait scolaire, qui exclut les charges liĂ©es aux activitĂ©s pĂ©riscolaires restauration scolaire, halte-garderie, et TAP. Aussi, il souhaiterait connaĂźtre l'avis du Gouvernement sur ce point, afin de pouvoir sĂ©curiser juridiquement les engagements des municipalitĂ©s auprĂšs de ces Ă©tablissements privĂ©s sous contrat. Texte de la rĂ©ponse L'article L. 442-5 du code de l'Ă©ducation prĂ©voit que les communes sont tenues de participer aux dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles privĂ©es qui s'associent au service public de l'Ă©ducation. Cette participation, ou forfait », est calculĂ©e par Ă©lĂšve et par an en fonction du coĂ»t de fonctionnement de l'externat d'un Ă©lĂšve des Ă©coles publiques de la commune. Les dĂ©penses engagĂ©es par les communes au titre des activitĂ©s pĂ©riscolaires n'entrent donc nullement en ligne de compte pour le calcul du forfait puisque ce dernier couvre les activitĂ©s relevant uniquement des activitĂ©s scolaires. Toutefois, les activitĂ©s pĂ©riscolaires, dĂ©finies Ă  l'article L. 551-1 du code de l'Ă©ducation, peuvent ĂȘtre financĂ©es par une collectivitĂ© publique, mĂȘme quand ce sont des Ă©lĂšves d'Ă©coles privĂ©es qui en bĂ©nĂ©ficient. La loi prĂ©voit deux rĂ©gimes distincts de financement possibles un financement communal qu'autorise l'article L. 533-1 du code de l'Ă©ducation ; un financement par l'État prĂ©vu par la loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'Ă©cole de la RĂ©publique. L'article L. 551-1 du code de l'Ă©ducation dĂ©finit les activitĂ©s pĂ©riscolaires de la maniĂšre suivante des activitĂ©s pĂ©riscolaires prolongeant le service public de l'Ă©ducation, et en complĂ©mentaritĂ© avec lui, peuvent ĂȘtre organisĂ©es dans le cadre d'un projet Ă©ducatif territorial associant notamment aux services et Ă©tablissements relevant du ministĂšre chargĂ© de l'Ă©ducation nationale d'autres administrations, des collectivitĂ©s territoriales, des associations et des fondations, sans toutefois se substituer aux activitĂ©s d'enseignement et de formation fixĂ©es par l'État. ... Le projet Ă©ducatif territorial vise notamment Ă  favoriser, pendant le temps libre des Ă©lĂšves, leur Ă©gal accĂšs aux pratiques et activitĂ©s culturelles et sportives et aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. ... ». L'article L. 442-20 du mĂȘme code prĂ©voit que ces dispositions sont applicables aux Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s sous contrat. S'agissant du financement communal d'activitĂ©s pĂ©riscolaires au bĂ©nĂ©ficie d'Ă©lĂšves d'Ă©coles privĂ©es, l'article L. 533-1 du code de l'Ă©ducation prĂ©voit que les collectivitĂ©s territoriales, les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale et les caisses des Ă©coles peuvent faire bĂ©nĂ©ficier des mesures Ă  caractĂšre social tout enfant sans considĂ©ration de l'Ă©tablissement d'enseignement qu'il frĂ©quente. » Ainsi que l'a rappelĂ© le Conseil d'État dans sa dĂ©cision du 5 juillet 1985, Ville d'Albi, il rĂ©sulte tant des termes de cet article lĂ©gislatif que des travaux prĂ©paratoires ayant conduit Ă  son adoption, que les communes ont la facultĂ©, sans pour autant qu'une obligation leur soit imposĂ©e, de faire bĂ©nĂ©ficier les Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es des mesures Ă  caractĂšre social, telles que la restauration scolaire ou l'accueil pĂ©riscolaire, qu'elles accordent aux Ă©lĂšves des Ă©coles publiques. Il appartient au conseil municipal d'apprĂ©cier, Ă  l'occasion de chacune des mesures Ă  caractĂšre social qu'il institue en faveur des enfants scolarisĂ©s dans les Ă©coles publiques, s'il y a lieu d'en Ă©tendre le bĂ©nĂ©fice aux Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es. Si la commune dĂ©cide de contribuer Ă  l'organisation d'activitĂ©s pĂ©riscolaires au bĂ©nĂ©fice des Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es sous contrat, elle peut le faire de deux maniĂšres. Dans la premiĂšre hypothĂšse, celle oĂč les activitĂ©s pĂ©riscolaires sont organisĂ©es par la commune dans le cadre d'un PEdT auquel l'Ă©cole privĂ©e sous contrat participe, soit la commune peut accueillir les enfants des Ă©coles privĂ©es sous contrat dans les mĂȘmes lieux que les enfants des Ă©coles publiques, mutualisant ainsi les activitĂ©s proposĂ©es aux Ă©lĂšves des deux types d'Ă©tablissements ; soit la commune organise des activitĂ©s pĂ©riscolaires dans les Ă©coles publiques et dans les Ă©tablissements privĂ©s sous contrat avec l'accord de l'organisme de gestion de l'Ă©cole privĂ©e. Dans la seconde hypothĂšse, celle oĂč les activitĂ©s pĂ©riscolaires sont organisĂ©es pour les Ă©lĂšves de l'Ă©cole privĂ©e par l'organisme de gestion de l'Ă©cole, mĂȘme si c'est dans le cadre d'un PEdT Ă©laborĂ© avec la commune, cette derniĂšre ne peut pas mettre des agents territoriaux Ă  la disposition de cet organisme voir l'article 61-1 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique territoriale. En revanche, la commune peut accueillir les Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es pour lesquels sont organisĂ©es des activitĂ©s pĂ©riscolaires au sein des services publics dont elle a la charge par exemple dans les bibliothĂšques municipales, les salles de sport ou les piscines. De mĂȘme, elle peut, Ă  titre ponctuel, faire intervenir des personnels communaux dans le cadre des activitĂ©s pĂ©riscolaires organisĂ©es au bĂ©nĂ©fice des Ă©lĂšves de l'Ă©cole privĂ©e, dĂšs lors que ces personnels agissent dans le cadre gĂ©nĂ©ral de leurs missions. Il peut s'agir, par exemple, de personnels de la bibliothĂšque municipale qui viennent faire des lectures aux Ă©lĂšves de l'Ă©cole privĂ©e dans le cadre d'activitĂ©s pĂ©riscolaires. Dans ce cas en effet, les personnels territoriaux interviennent non pas dans le cadre d'une mise Ă  disposition au sens statutaire des dispositions de l'article 61-1 de la loi du 26 janvier 1984, mais dans le cadre de leurs missions de service public communal destinĂ©es Ă  l'ensemble des habitants de la commune. Unenouvelle disposition lĂ©gale a vu le jour pour « le calcul des contributions des communes aux dĂ©penses obligatoires concernant les classes des Ă©coles privĂ©es ». Une petite merveille due Ă  Michel Charasse, SĂ©nateur socialiste, qui a fait adopter un amendement Ă  l’article 89 de la loi de dĂ©centralisation d’aoĂ»t 2004 (Circulaire du 2 dĂ©cembre 2005 parue au Bulletin

Financement des TAP/NAP des Ă©coles privĂ©es. 26/05/2016 Date de mise en ligne 26/05/2016. Rubrique ActualitĂ©s Juridiques MĂ©tiers SecrĂ©taires de maire Certaines communes ont organisĂ© pour tous les enfants des Ă©coles publiques et privĂ©es des activitĂ©s pĂ©riscolaires dans le cadre d'un projet Ă©ducatif territorial retenant une organisation du temps scolaire fondĂ©e sur le dĂ©cret no 2014-457 du 7 mai 2014 portant autorisation d'expĂ©rimentations relatives Ă  l'organisation des rythmes scolaires dans les Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires. Toutefois, le bĂ©nĂ©fice du fonds de soutien au dĂ©veloppement des activitĂ©s pĂ©riscolaires dans le cadre de ces expĂ©rimentations n'Ă©tait ouvert qu'aux Ă©coles publiques par la loi de finances rectificative LFR pour 2014. DĂšs lors, Ă  la rentrĂ©e de septembre 2015, une trentaine de communes ne pouvaient prĂ©tendre percevoir les aides du fonds pour les Ă©lĂšves des Ă©coles privĂ©es alors que, dans le cadre de l'expĂ©rimentation des rythmes adoptĂ©e, l'organisation du temps scolaire Ă©tait le mĂȘme pour tous les Ă©lĂšves des Ă©coles publiques et privĂ©es. DĂ©sormais, Ă  la suite de l'adoption de la loi de finances rectificative pour 2015 dont l'article 120 a modifiĂ© le rĂ©gime du bĂ©nĂ©fice du fonds dans le cas des expĂ©rimentations prĂ©vues par l'article 32 de la LFR pour 2014, l'ensemble des Ă©lĂšves des Ă©coles publiques et privĂ©es sous contrat sont pris en compte pour le calcul des aides aux communes ou aux intercommunalitĂ©s, si deux conditions sont premier lieu, les Ă©coles privĂ©es sous contrat prĂ©sentes sur le territoire de la commune ou de l'intercommunalitĂ© qui a adoptĂ© une organisation de rythmes relevant de l'expĂ©rimentation doivent avoir une organisation de la semaine scolaire identique Ă  celle des Ă©coles publiques. Ensuite, les activitĂ©s pĂ©riscolaires proposĂ©es Ă  tous les Ă©lĂšves des Ă©coles publiques et des Ă©coles privĂ©es doivent ĂȘtre organisĂ©es dans le cadre du projet Ă©ducatif territorial communal ou intercommunal conclu en association avec les Ă©coles privĂ©es volontaires. Par cette modification, le Gouvernement a souhaitĂ© faire prĂ©valoir l'intĂ©rĂȘt des Ă©lĂšves, en faisant bĂ©nĂ©ficier au plus grand nombre d'entre eux des possibilitĂ©s offertes par les nouveaux rythmes scolaires. Question N° 89315

Jurisprudencerelative au financement des Ă©coles privĂ©es par les communes. Établissement scolaire Contentieux. Outil : dtou1862. Cet extrait du Bulletin juridique des collectivitĂ©s locales (n° 8-9) reproduit l’arrĂȘt rendu par la Cour administrative d’appel de Lyon du 30 dĂ©cembre 2008 Ă  propos des contentieux opposant la ville de Clermont-Ferrand Ă  six OGEC ainsi que les

Si les lois DebrĂ© de 1959 ont apaisĂ© les esprits sur la question scolaire, tout n’est pas rĂ©glĂ©. Certaines difficultĂ©s, nĂ©es des ƓdisparitĂ©s et des imprĂ©cisions de la rĂ©glementation en matiĂšre de dĂ©penses occasionnĂ©es aux communes par l’école privĂ©e, demeurent, comme le relĂšve la Cour des comptes dans un rĂ©cent rapport. [*Comment les communes procĂšdent-elles pour calculer le montant de leurs dĂ©penses? Et comment le versent-elles ?*] Ces questions font-elles vraiment dĂ©bat ? RĂ©ponses à travers trois exemples. Jusqu’à l’entrĂ©e en vigueur de la loi du 13 août 2004, à dĂ©faut d’un accord entre la commune d’accueil et la commune de rĂ©sidence, aucune contribution financiĂšre ne pouvait ĂȘtre exigĂ©e de la commune de rĂ©sidence pour les dĂ©penses des Ă©tablissements privĂ©s extĂ©rieurs à la commune. Ce n’était qu’une simple facultĂ©. Lors de l’examen du projet de loi relatif aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales, le SĂ©nat a adoptĂ©, sur proposition de Michel Charasse, un amendement qui a modifiĂ© les modalitĂ©s de la participation des communes aux dĂ©penses concernant les Ă©lĂšves scolarisĂ©s hors de leur commune de rĂ©sidence dans des Ă©coles privĂ©es sous contrat d’association. Absence de paritĂ© Objectif [*Mettre un terme à l’abus d’un Ɠcertain nombre de maires de communes de rĂ©sidence qui incitaient les familles à envoyer leurs enfants à l’école privĂ©e de la commune voisine pour Ă©viter le paiement de la participation aux dĂ©penses de fonctionnement*], selon l’exposĂ© du sĂ©nateur. Depuis, l’article 89 de la loi du 13 août 2004 prĂ©voit que la commune de rĂ©sidence d’un enfant scolarisĂ© dans une Ă©cole privĂ©e sous contrat d’association situĂ©e dans une autre commune doit contribuer aux frais de fonctionnement de cette Ă©cole sous forme de forfait. Mais avec un bĂ©mol la contribution à la charge de chaque commune ne peut ĂȘtre supĂ©rieure au coût qu’aurait reprĂ©sentĂ© l’élĂšve s’il avait Ă©tĂ© scolarisĂ© dans une Ă©cole publique de la commune, ou, en l’absence d’école dans la commune, au coût moyen dĂ©partemental des classes publiques. Cette disposition, rajoutĂ©e en 2005 dans la loi d’orientation, n’a toutefois pas empĂȘchĂ© de mettre à mal le principe de paritĂ©, du fait de l’obligation rigoureuse de financement par les mairies des Ă©coles privĂ©es. [Lire la suite
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Laloi n° 2009-1312 du 28 octobre 2009 tendant Ă  garantir la paritĂ© de financement entre les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires publiques et privĂ©es sous contrat d'association lorsqu'elles accueillent des Ă©lĂšves scolarisĂ©s hors de leur commune de rĂ©sidence, dite «loi Carle», a Ă©tĂ© codifiĂ©e Ă  l'article L. 442-5-1 du code de l'Ă©ducation. Par Denis LhermPubliĂ© le 30/12/2013 Ă  0h00 Alain JuppĂ© a Ă©tĂ© contraint de retirer une dĂ©libĂ©ration contestĂ©e sur le financement des Ă©coles privĂ©es lors du dernier conseil municipal. Denis Lherm projet de convention entre la ville de Bordeaux et le diocĂšse catholique, portant sur le financement que la commune apporte aux Ă©coles privĂ©es sous contrat, a mis le feu aux poudres lors du dernier conseil municipal, fin dĂ©cembre. L’opposition, notamment l’élu Ă©cologiste... projet de convention entre la ville de Bordeaux et le diocĂšse catholique, portant sur le financement que la commune apporte aux Ă©coles privĂ©es sous contrat, a mis le feu aux poudres lors du dernier conseil municipal, fin dĂ©cembre. L’opposition, notamment l’élu Ă©cologiste Patrick Papadato, par ailleurs enseignant de profession, est montĂ©e au crĂ©neau pour torpiller cette dĂ©libĂ©ration. Il s’est appuyĂ© sur un renfort de poids le prĂ©fet lui-mĂȘme, qui venait de rappeler Ă  Alain JuppĂ© que le systĂšme de financement des Ă©coles privĂ©es n’est pas quoi s’agit-il ? Comme le veut le Code de l’éducation, la Ville de Bordeaux prend en charge le fonctionnement des classes et Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires privĂ©es sous contrat d’association, dans des conditions identiques que pour les Ă©tablissements de l’enseignement public. La clĂ© de rĂ©partition est le nombre d’élĂšves et le fait qu’ils rĂ©sident dans la commune. Mais depuis des annĂ©es, au lieu de verser un montant par Ă©lĂšve bordelais concernĂ©, la municipalitĂ© donne une enveloppe globale que le diocĂšse rĂ©partit. D’oĂč le projet de convention. Par ailleurs, les Ă©coles font une sorte de pĂ©rĂ©quation entre elles, ce qui a pour effet d’éloigner le rĂ©sultat final de la stricte rĂšgle de base. Les sommes en jeu ne sont pas nĂ©gligeables, elles atteignent presque 3 millions d’euros dans le budget 2014. Tricotage »Cela fait maintenant onze ans que Patrick Papadato conteste publiquement ce systĂšme, non pas au niveau du montant global, mais parce que les sommes allouĂ©es ne correspondent pas au bon nombre d’élĂšves. Saint-Gabriel, par exemple, devrait avoir un forfait communal beaucoup plus important que ce qu’elle a. Par ailleurs, les Ă©coles se faisaient entre elles une sorte de tontine avec l’argent public », explique-t-il. Depuis 2002, il a alertĂ© le prĂ©fet plusieurs fois, jusqu’à obtenir de ce dernier un rappel Ă  la loi envoyĂ© Ă  Alain JuppĂ©. Nous avons reconnu qu’il y avait un calcul incorrect, nous corrigeons », a d’ailleurs expliquĂ© le maire de Bordeaux en conseil municipal. Mais pour que la correction » ne soit pas trop brutale », il a proposĂ© de l’étaler sur cinq ans. Inacceptable, aux yeux de Patrick Papadato, qui estime que cela fait dĂ©jĂ  trop longtemps que la ville est hors des clous. Du coup, il a poussĂ© le maire dans ses retranchements, lui enjoignant plusieurs fois de retirer la dĂ©libĂ©ration. Pour le PS, Martine Diez a reprochĂ© au maire de faire du tricotage ».Finalement, aprĂšs des minutes d’échanges tendus, Alain JuppĂ© hors de lui a fini par retirer la dĂ©libĂ©ration. Quand il se met en colĂšre comme ça, c’est qu’il est pris en faute, il dĂ©teste et moi je sais que j’ai raison », commente l’opposant Ă©cologiste. De fait, si les colĂšres du maire sont connues, il est assez rare de le voir retirer une dĂ©libĂ©ration. Surtout sous la pression de son opposition. Le sujet reviendra immanquablement sur le tapis dĂ©but 2014, puisque la question du financement municipal aux Ă©coles privĂ©es reste Ă  voter. La suite de cet articleest rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©es. DĂ©couvrez l'offre Premium Le journal + L’accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© des articles depuis 1944 + l’Édition du soir + Le Club abonnĂ©s DĂ©jĂ  abonnĂ© ? Se connecter Cetexte, dĂ©posĂ© Ă  l’initiative du sĂ©nateur Jean-Claude CARLE et adoptĂ© Ă  la quasi-unanimitĂ© (UMP-UC-PS) le 10 dĂ©cembre 2008 par le SĂ©nat, vise Ă  mettre fin Ă  l’insĂ©curitĂ© juridique actuelle en consacrant le principe d’un traitement paritaire du public et du privĂ© pour le financement des Ă©coles Ă©lĂ©mentaires privĂ©es sous contrat par la commune de rĂ©sidence, tel que Outil dtou1862 Cet extrait du Bulletin juridique des collectivitĂ©s locales n° 8-9 reproduit l’arrĂȘt rendu par la Cour administrative d’appel de Lyon du 30 dĂ©cembre 2008 Ă  propos des contentieux opposant la ville de Clermont-Ferrand Ă  six OGEC ainsi que les conclusions du rapporteur public, faisant Ă©tat de la jurisprudence antĂ©rieure. Type ModĂšle de document Taille 86 KB La lecture complĂšte de cette fiche et le tĂ©lĂ©chargement du pdf sont rĂ©servĂ©s aux abonnĂ©s Se connecter Vous ĂȘtes abonnĂ© Ă  cette offre ?Connectez-vous ! Faire un essai gratuit Pas encore abonnĂ© ?Cette fiche est incluse dans l'offre L'action Ă©ducative en pratique LAssemblĂ©e nationale a adoptĂ© la proposition de loi Carle qui vise Ă  rendre obligatoire une contribution municipale aux frais de scolaritĂ© des Ă©lĂšves qui sont scolarisĂ©s dans le privĂ© hors de la commune.
Deux documents Ă©laborĂ©s par la DDEC 85 communiquent de prĂ©cieux repĂšres Un dossier complet Ă  destination des chefs d’établissement et des OGEC Financement des Ă©coles, fiche repĂšre Juillet 2021 Des informations Ă  destination des maires “L’école catholique au Coeur de votre commune” septembre 2021 Le forfait, c’est quoi ? Le forfait est une participation financiĂšre obligatoire des collectivitĂ©s locales pour les Ă©coles sous contrat d’association. Il est destinĂ© Ă  financer les dĂ©penses de fonctionnement et son montant est fixĂ© en fonction de critĂšres Ă©tablis par la loi. Depuis 2019, cette participation est aussi obligatoire pour les Ă©lĂšves de maternelle. Une circulaire du prĂ©fet datĂ©e du 17 juin 2021 rappelle la rĂšglementation applicable → “Participation des communes ou groupements de collectivitĂ©s au financement des Ă©coles publiques et privĂ©es” Cette circulaire est aussi accessible sur le site de la prĂ©fecture Elle se rĂ©fĂšre Ă  la circulaire n°2012-025 du 15 fĂ©vrier 2012 prĂ©cisant les rĂšgles de prise en charge par les communes des dĂ©penses de fonctionnement des Ă©coles privĂ©es sous contrat. Comment reprendre les Ă©lĂ©ments de cette circulaire prĂ©fectorale avec les Ă©lus locaux ? Le directeur diocĂ©sain et la prĂ©sidente de l’Association des Maires et PrĂ©sidents de CommunautĂ©s de VendĂ©e prĂ©conisent des rencontres rĂ©guliĂšres entre les Ă©lus des communes et les responsables des Ă©coles chef d’établissement et OGEC pour Ă©changer et faire le point. Un courrier Ă©crit de façon conjointe donne des repĂšres → ICI 21 juin 2021. Quelles sont les dĂ©penses pris en charge par le forfait ? Les dĂ©penses obligatoirement imputables au forfait sont dĂ©crites dans l’annexe page 14 de la circulaire n°2012-025 du 15 fĂ©vrier 2012. Les frais liĂ©s Ă  l’investissement et Ă  l’animation pastorale sont Ă  la charge des familles et financĂ©s par les contributions, les fĂȘtes, les dons, 
 Quels repĂšres en l’absence d’école publique ? Voici les repĂšres de la prĂ©fecture en l’absence d’école publique dans la commune d’accueil ou dans la commune de rĂ©sidence Fiche relative au coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve des classes des Ă©coles publiques de la VendĂ©e, annĂ©e scolaire 2021-2022 janvier 2022 Fiche relative au coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve des classes des Ă©coles publiques de la VendĂ©e, annĂ©e scolaire 2020-2021 janvier 2021 Fiche relative au coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve des classes des Ă©coles publiques de la VendĂ©e janvier 2020 Fiche relative au coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve des classes des Ă©coles publiques de la VendĂ©e fĂ©vrier 2019 Fiche relative au coĂ»t moyen d’un Ă©lĂšve des classes des Ă©coles publiques de la VendĂ©e fĂ©vrier 2018 En savoir + Prise en charge des Ă©lĂšves non – rĂ©sidents Le forfait communal, plaquette Ă  destination des communes site de la FNOGEC
. 219 150 185 141 78 329 16 369

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